#__ I am Who I am... ? No ?! [ October ] __#

Le soleil commence à se coucher alors que la lune, elle, pointe son nez et grimpe dans le ciel lentement. Je lance un bref coup d'oeil aux alentours, mon regard se posant sur un bon où trois vieilles dames sont assisses. Elles me lancent des regards à la fois dégoutés, surpris et ignorants... L'une d'entre elle, celle avec un horrible chemiser bleu lance des miettes aux pigeons, en gros, c'est la caricature parfaite de la mémé au parc avec ses amies du club couture... M'enfin...
Assis dans un carré d'herbe aménagé exprès à cet effet, une feuille de papier sur les jambes, un stylo à la main, je cherche des paroles pour une nouvelle chanson... L'inspiration jouant à cache-cache avec moi, je soupire et porte le stylo à ma bouche tout en écoutant mon baladeur Mp3 où un morceaux de Rammstein défile. Marquant le rythme du bout des doigts de la main gauche, je soupire avant de ranger ma feuille blanche et mon stylo dans mon sac. Bah, quand l'inspiration nous tient, on peut faire des merveilles, mais lorsqu'à son contraire, elle nous fuit, on ne peut faire que de la merde.
Le ciel bleu laisse passer les derniers rayons du soleil. Je ferme mon sac et me le pousse de manière à l'avoir sous ma tête lorque je m'allonge. Les bras croisés sous la tête, j'écoute le nouveau morceaux de mon baladeur. J'entends quelques cris de gamin demandant qu'on leur fasse la passe au foot, deux amoureux en train de faire leur devoir dans l'herbe en se murmurant des mots doux... Un chien qui aboie après les pigeons... Je ferme les yeux tranquillement, histoire de me reposer après huit heures de cours non-stop... Soudain, quelque chose s'accroche à mes jambes. Sursautant je m'assois, espérant que personne n'est tombé...

Lorsque je pose mon regard sur ce qui est tombé sur mes jambesn je fais face à un sac de cours. Je relève peu à peu le regard pour le poser sur une jeune fille qui semble confuse. Je lui adresse un sourire signifiant que ce n'est rien avant de m'assoir et de pousser mon sac à côté de mes jambes. La jeune fille a un visge qui ne m'est pas étrangé, elle doit être à l'académie.

Ce n'est rien...

Je dévisage la jeune fille qui semble être une Emo, habillée de blanc et de noir, avec des coeurs, têtes de morts etc...
Je plisse les yeux lorsque quelques rayons passent entre les branches. Ses derniers rayons kumineux et chauds bercent le parc dans une ambiance relativement paisible et reposante. Oubliant quelques fractions de secondes le monde qui m'entoure, je soupire avant de poser mes mains sur l'herbe légèrement humide et de m'incliner légèrement en arrière.
Captant la présence de la jeune fille, je lui demande donc sur un ton interrogatif:

Tu ne serais pas à l'académie depuis peu toi ?

Bah, prenon les devants après tout... Et puis, si elle décide de se casser, elle se cassera. Je lui lance un bref regard lui proposant de bien vouloir engager la conversation avec moi si ça ne la dérange pas évidemment.

Dévisager ? Il ne faut le prendre dans le mauvais sens... Disons que je le regarde de la tête aux pieds pour me donner un premier avis sur cette jeune fille. Je ne la reluque pas de manière déplacée, ni comme si c'était un bout de chair dans une vitrine de boucherie ou encore autre chose... Même si son look n'est pas extrêment marqué, il diffère de toutes ces filles qui s'habillent et se coiffent pareil, des clones quoi... Et en plus, elles ont généralement un sale caractère, bref, elles n'ont rien pour elle selon moi, mais pourtant, les mecs leur courent après...
La jeune fille ne semble pas connaître grand monde, et puis, sa tête me semble nouvelle après tout. Donc, par déduction, elle est nouvelle et est arrivée vraiment depuis peu. Elle me répond bien gentiment et se présente. Je vais faire de même... Evitons d'être mal poli!

Bill... En première...

Je lance un regard vers un gamin qui pleure car il vient de tomber. Sa mère le regarde tout en parlant, bon, elle ne peut pas aller le chercher son gosse pour qu'il arrête de brailler. Mais finalement, plus intelligent que sa mère, il s'arrête et se lève pour aller se moucher dans la jupe de sa mère... Que c'ets mignon à cet âge là...
Je reporte mon attention sur October puis lui demande, enfin, même si c'est plutôt une questions oratoires, donc je n'attends pas de réponses:

Tu ne serais pas une Emo toi... ?

[ Pas trop d'inspiration en ce moment , Désolé ]

De même...

Réponse à son « Enchanté de faire ta connaissance ». Je la regarde amusé mais un sourire se dessine lorsqu'elle m'explique qu'elle n'est pas une Emo mais qu'elle a son propre style. Au moins, elle a le mérite de m'arracher un léger sourire, chose difficile vu que je tire tout le temps une gueule d'enterrement.

Je vois... Tu as ta propre mode quoi...!

Je lève la tête vers le ciel lorsqu'un gros nuage passe devant le soleil et assombrit le parc. Je soupire, espérant qu'il ne va pas se mettre à pleuvoir ou autre mais ce nuage s'avère être juste de passage. Toujours assis tranquillement, je sens que cette demoiselle me connait, du moins de nom mais qu'elle n'arrive pas à définit qui je suis exactement à l'académie. Je râcle ma gorge avant de lui lancer:

Je suppose que tu aimes la musique vu que tu es à la Rock Academy... Tu joues d'un instrument... ?

Han, la musique, ma grande passion. Même si je ne sais que faire trois accords sur un guitare et quelques mélodies sur un piano, je ne peux pas dire que je joue d'un instrument. Bah, disons que je préfère l'instrument vocal et écrire des paroles...

Heureux et satisfait de voir qu'on a un sujet en commun, je ne vais pas casser la conversation, de toute manière, cette October semble bien sympathique et donc je ne vois pas pourquoi je ne voudrais plus lui parler. Ainsi, au fil à et mesure de ses mots, j'apprends qu'elle adore le chant et qu'elle gratte de temps à autres. Me retournant la question comme le fait si bien Christina, ce qui a le mérite de me faire sourire, je lui rétorque sur un ton plat:

Bah... J'aime bien chanter, même si je préfère écrire les paroles... Et puis, je sais pianoter quelques conneries et parfois je gratte mais vraiment très très peu, car c'est un vrai massacre...

Bon, je ne suis pas réputé pour être d'une extrême politesse mais bon, faut faire avec après tout. Je baille, après une grosse journée de cours, ça fatigue... x)
Le parc devient presque désert et le temps de plus en plus nuageux. J'espère qu'il ne va pas pleuvoir car sinon, ça va être du joli, surtout côté coiffure.
Pour ambreyer sur un autre sujet de converation, mais toujours en rapport avec la musique, je lui demande:

Tu fais partie d'une groupe ?

Trop doux... Le piano ? Bah, ce n'est pas une exclusivité ! Mais après tout, je trouve que la piano est suffisant pour construire la base d'une mélodie. C'est sûr que ce n'est pas avec un piano qu'on va faire du métal et encore moins du hard rock... M'enfin, c'est un instrument comme un autre après tout.
Puis, la demoiselle me répond qu'elle ne fait pas partie d'un groupe mais qu'elle aimerait. De plus, elle voudrait le fonder avec une amie, April. Etrangement, ce prénom me parle et pas qu'un peu. Creusant dans ma mémoire, je me rapelle de la petite blonde avec qui j'avais passé un petit moment en boîte de nuit. Ensuite, elle me retourne la question avec classe - enfin, tout est relatif, surtout à ma connerie. Je souris et lui réponds bien gentiment, pas contrariant pour l'instant:

Bah, on peut dire ça comme ça... The Kills, avec Jared, mon colocataire et Riu, ma colocatrice... Je suis auteur et interprète à priori...

Bah, j'espère qu'ils ne vont pas me foutre à l'éclairage tout de même...

La classe?... Si on veut... Si vous trouvez ça classe d'écrire des conneries sur un bout de papier pour les chiffoner après et les jeter à la poubelle, ou encore de vous casser le crâne sur deux phrases dont vous n'arrivez pas à faire un rime potable... M'enfin, chacun son truc avec sa version... Moi je dis, tolérance...
Après un petit moment de connerie extrème, je reporte mon attention sur la jeune demoiselle qui me demande si ça fait longtemps que je suis ici. Réfléchissant rapidement, je réponds sur un ton pensif:

Mis bout à bout, oui... Ca doit bien faire plus de six mois...

Il est vrai aussi que je connais un paquet de monde et vice-versa: un paquet de monde me connait, notamment pour mon look et aussi qu'on entends parler des The Kills. Bah, je préfère être connu pour ça que pour être le bouc émissaire des Garces et des Bad Boys.

Tu as quitté ta famille pour venir ici ?

J'adooore mes question à côté de la plaque et limote indiscrète...

October me répond sans y voir aucune indiscrétion, c'est appréciable. Alors comme ça, elle a quitté sans regret sa famille et puis, elle semble satisfaite du lycée et de la vie qu'elle va y mener. Que c'est mignon l'innocence et la naïveté. Mais je m'abstiendrais de tous commentaires. C'est juste que... Bah, la Rock Academy n'est pas aussi lisse et propre qu'elle ne le laisse penser...
J'ouvre le bec pour répondre à October lorsqu'une balle roule vers nous. La demoiselle se lève pour faire la passe au gamin. Je constate qu'October sait, elle au moins, taper dans un ballon. Je souris et regarde le gamin qui s'éloigne au loin. Je prends une inspiration et lui réponds:

Bah, en fait, je suis partie, notamment pour prendre de la distance avec ma famille... Le courant passe très mal, sauf avec mon frère jumeaux, et je m'en veux assez de l'avoir laisser tomber de cette manière...

C'est vrai en plus... Je ne lui donne que très peu de nouvelles, je l'ignore quand il essaye de prendre contatc. Je suis un peu méprisant avec lui. Un peu ? Enfin nan, beaucoup plutôt. Mais je n'ai pas l'esprit familiale, et de plus, je ne oeux plus me saccer ma mère, ça me parait une raison suffisante pour couper les ponts. Je secoue la tête pour chasser toutes ses pensées, puis m'excuse auprès d'October:

Excuse moi, un petit moment de bug...

Je ne connais cette jeune fille que depuis peu de temps et on commence déjà à entrer dans des sujets personnels, c'est signe que l'on s'entend bien. Il vaut mieux ça qu'une conversation plate genre: ' Comment vas-tu ? ' , ' Bien et toi ? ', ' Très bien... ' . C'est tellement plat et triste.

Oui, mais bon, ça clash un peu en ce moment...

Bah oui, on ne peut pas avoir de supers relations avec tout le monde, et en ce moment, avec mon frère, on s'ignore, enfin je l'ignore plus qu'autre chose. Honte à moi...
Puis, sur un ton naturel, elle me demande si je suis en couple. Bon, je ne suis pas du genre à facilement m'offusquer mais sa question a le mérite d'être directe. Je hausse un sourcil, cherchant où elle veut en venir. Mais vu son air c'est une simple question pour poursuivre la conversation. Je réponds donc sur un ton plat et pensif:

Oui... Elle est à l'academie...

J'ai envie de lui demander pourquoi elle m'a posé cette question mais bon, ça fait indiscret. Je me contente donc de cette simple réponse. Souriant légèrement en repensant à Christina avec qui j'ai effectué une jolie bataille dans la boue ici même. On était bien con ce soir là, m'enfin...

Et toi ? En quittant ta famille et tes ami(e)s, t'as quitté aussi un petit copain ? Sauf si tu en as trouvé un ici...

Lorsqu'October me souhaite que ça durera avec Christina, je la remercie de manière silencieuse mais bien claire: un sourire. Puis, je l'écoute, bah oui, si je lui pose une question c'est pour avoir une réponse... M'enfin, passons ce détail. Elle me dit donc qu'elle a cassé avec son ex. Que voulez-vous que je réponde à ça ? 'Magnifique ma chère...' Nan, ça ira, c'est le genre d'ironie qui passe très mal avec les histoires de coeur... Je me contente donc d'une malheureuse moue, ne sachant plus quoi répondre, ce qui a le don de m'agacer profondément.

Erf... Je suis désolé... pour toi...

Je m'excuse d'une chose pour laquelle de un, je ne suis pas responsable, de deux, je ne suis même pas concerné, m'enfin, quand on est pris de court, on dit souvent des conneries. Je fixe l'herbe verte et grasse puis relève le regard vers October, bien décidé à continuer la conversation. Lorsque quelque chose de dur me rebondit sur le sommet du crâne, je sursaute et retiens un léger cri. Je lève les yeux et cherche dans le feuillage du chêne quelque chose. Un second gland tombe juste à côté de moi. Je m'écarte un peu, bah, si on peut éviter de se prendre des glabds sur la tête. Un bruit étrange dans le feuillage attire mon attention, je distingue un petitt chat qui miaule, comme apeuré. Nan... Il ne va pas falloir tout de même appeller les pompiers. Je lance à October sur un ton un peu absent:

Tiens, y'a un minou coincé là haut...

Observant le minou qui miaule de plus en plus fort et qui s'agite dans l'arbre, je me lève rapidement. S'il continue à s'énerver, il va casser la branche cet idiot !! October confirme le fait qu'il ne faut pas appeler les pompiers pour si peu. Et elle enlève sa veste tout en posant son sac pour s'appreter à monter dans l'arbre. Elle me propose gentiment de le faire si ça m'amuse. Bah, soyosn franc... Je fais signe que non de la tête et ajoute même:

Nan nan, ça ira...

Je la regarde faire avec l'appréhension qu'elle ne se fasse mal. Puis, essayant de proposer mon aide, je lui demande:

Tu veux que je te fasse la courte échelle ?

Car oui, cet arbre n'est pas petit, même s'il ne culmine pas à 10 mètres de haut... Il dois bien faire 3 mètres de haut. M'enfin, elle a toujours la possibilité de refuser.
Je lance un bref regard au chaton vraisemblablement. Je décalle mon sac et m'avance vers l'arbre, si jamais le mnou tombe ou autre, on ne sait jamais, je ne vais pas rester assis en tailleur à regrader la scène se passer...

La Miss ne répond quand elle est déjà en haut de l'arbre. En y réfléchissant bien, il est vrai qu'il me semble que j'ai raté une étape. Je me contente de lâcher un soupir, tout en attendant qu'October se débrouille dans son arbre. Je vois très bien le portable tomber de sa poche, donc je le récupère avant que ce dernier ne rencontre le sol. Lorsque la demoiselle perchée dans l'arbre me demande s'il est cassé, je réponds sur un ton assez absent, craignant qu'elle tombe de son arbre:

Nan nan... Ne t'inquiète pas...

Puis, ensuite, la Miss redescend et tend le chaton à une vieille dame qui la remercie. Je me contente de saluer cette dernière d'un vague hochement de tête. Puis, je tends le portable à October et lui lance:

On dirait que tu as fait ça toute ta vie ?

Je me contente d'un léger sourire lorsqu'October me parle de sa période garçon manqué. C'est étrange, mais il y a peu de garçons qui ont leur période fille manquée. Bon, je sais, ça serait contre nature, mais bon, les filles ont bien leur période, nan ?! Bah, on a le droit de se poser de grandes questions telles que celle-ci.
En tout cas, elle monte mieux au arbre que je ne pourrais jamais le faire. La seule fois que j'ai essayé, c'était pour récupérer le ballon chez la voisine, une vieille acariate, je m'étais ramassé dans son jadin et son stupide caniche m'avait attaqué... Non pas traumastisé à vie, mais lorsque le caniche ets mort écrasé par une bagnole, j'étais bien heureux...

« Han, tout s'explique... »

De plus, n'étant pas sportif, je n'ame pas faire du sport. Je préfère user de mes cellules grises qye de mes pseuddos-muscles...

« Simple question, qui n'a aucun rapport avec le reste, tu viens d'où ? »