20h10... Mangeons... [ PV Christina ! ]

Je pousse du bout des doigts la porte qui s'ouvre sur la pizzeria du coin. J'entre rapidement lorsqu'une personne m'aboie dessus car je laisse la porte entrouverte et que ça lui fait un petit air froid dans le dos. Je lève les yeux au ciel et claque la porte derrière moi.La pizzeria est baignée dans une ambiance rouge et blanche avec quelques couleurs dorées: en gros, les couleurs principales de la pizza, soit le doré de la patte, le rouge de la tomate et le vert des légumes ajoutés. La salle est bondée de monde. Je lance un bref regard qui voyage de gauche à droite de la pièce et m'avance finalement vers un serveur pour lui demander une table de libre. Je tombe sur une serveuse pas dégourdie dans le genre. Elle me regarde comme si j'étais la réincarnation de Dieu avant de bafouiller une table de combien. Une simple table de deux ou trois me suffira. Elle me pointe du doigt la table et m'y amène. On ne sait jamais, je pourrais m'y perdre. Je m'assois et attrape la carte des menus qu'elle me tend. Elle me demande si j'attends quelqu'un, je réponds que oui. Ainsi, elle tourne les talons et me dit de lui faire signe si jamais je suis prêt à commander.

20h10... Je fixe le cadran en pianotant du bout des ongles sur la table en imité bois. J'attends Christina. Et oui... Bon, reprenons tout depuis le début. Primo, ce n'est pas un dîner aux chandelles avec un vilon derrière jouant une mélodie romantique, loin de là... En fait, j'ai gagné à un concours que j'avais fait lors d'une foire. J'avais juste regardé les grands prix du genre: un ordinateur portable, un voyage à Las Vegas... Bref, j'avais pas lu les trucs écrits en tout petit du genre: deux repas gratuits pour « On the small fire », ou encore un bon d'achat de 10€ dans un magasin de sport... M'enfin, j'ai gagné cette connerie là. Ensuite je voulais pas bouffer tout seul. J'ai hésité à proposer à Jared mais dernièrement, on s'accroche plus que ce que l'on se parle amicalement. Il rentre tard le soir et me réveille... En gros, on diffère en point important. Alors m'est venue l'idée de Christina. De plus, elle est sympathique, ouverte et à du tempérament: des personnes comme je les aime... Tout ça pour vous dire que je l'attends...

Me voilà en retard.. Franchement, j’étais pas douée, bon faut dire qu’une prof un peu taré du ciboulot, un peu comme une extraterrestre, juste la prof d’art plastique…Je sais pas si vous avez remarqué, mais tous les prof d’art sont zarb, il a fallu qu’elle me tienne le crachoir…tout ça pour me parler de tout le travail architectural de l’académie, le sentiment qu’il faisait partager.. Comme si un mur pouvait nous faire éprouver quelque chose, car sérieux à part de la pierre, il y avait rien d’extraordinaire.. Elle enchaîna sur leur disposition, bon fallait couper, ou alors me barrer discrètement.. Finalement, je lui dis que je devais y aller, que c’était urgent, je ne lui laissai même pas le temps de réagir, que je m’éclipsais. Après quelques minutes de pas soutenue, j’arrivait à l’endroit prévu. Je jète un coup d’œil à l’enseigne, puis m’avance, pousse la porte et pénètre dans la salle déjà presque bondé, mais contrairement au réfectoire plutôt calme. C’est alors qu’une serveuse me tombe dessus. Je la regarde, elle avait pas l’air très fut fut ..Enfin bref, j’étais pas là pour elle, elle me demande alors si je suis avec quelqu’un ou non .Je lui répond que oui et qu’il doit être ici.. Elle me désigne alors une table attendant que je confirme, en effet, j’acquiesce d’un signe de tête. Elle m’y accompagne, c’est sûr je suis débile et très cruche, je pourrais me retrouver dans les toilette ou m’asseoir avec des gens que je connais pas…

J’arrive alors suivant mon guide de resto, je salut Bill en souriant légèrement, m’assois rapidement pour que l’autre dégage le plus vite possible ,elle me donne un menu puis s’en va. Je soupir, un soupir inaudible, voir invisible. je lui dit alors.

Excuse pour mon retard, je me suis fait coincé par la prof d’art, qui m’a tenu le crachoir sur l’architecture de l’académie..

20h20... Bon, je ne suis pas d'humeur à la cermoner pour son retard mais disons que je ne suis pas non plus d'humeur à attendre l'opération du Saint Esprit. Je pianote de plus en plus vite sur le bois de la table recouverte d'une nappe blanche et rouge à carreaux. Puis, je baille longuement et finie en braquant la nuque vers l'arrière. Je rabas le nez vers la table et louche sur une mèche de cheveux qui me traverse le visage. Une longue mèche brune avec une rayure bonde. Je souffle pour la soulever mais elle retombe aussitôt. D'un revers de la main, je la calle derrière mon oreille mais la mèche rebelle revient au galop pour se foutre dans mon oeil. Je soupire et me frotte la paupière, évitant de faire couler tout le noir partout. Je reste immobile et patiente vu que je sais bien le faire soit disant. Mon portable vibre dans ma poche, je sursaute comme un malade et l'ouvre rapidement pour lire le message que je viens de recevoir. Bah, rien d'important, c'est une connerie avec le BlueTooth , je suis reté en connexion et visible. Je cherche rapidement du regard un débile qui fait mumuse avec son portable mais nan, il n'y a que moi qui l'ai à la main en train de zyeuter des trucs. M'enfin, patientons...

20h30... La porte s'ouvre sur Christina mais je ne suis plus là pour la voir... Enfin si, je suis toujours assi à ma place mais disons que je suis à fond sur mon verre et ma paille et donc je souffle dedans pour faire des bubulles. Bill, tu as seize ans... Il faut te ressaisir surtout que Christina vient d'arriver. Lorsque je la vois se pointer devant moi, j'avale d'un seul coup le contenu de la paille et m'étouffe bien comme il faut. Je tousse comme un malade, vive l'acceuil. Puis, lorsque je me reprends, les larmes aux yeux. Entre deux quintes de toux j'articule:

>> Pas grave... Je t'attends depuis peu... Juste depuis une bonne trentaine de minutes...

Je lève un regard amusé et moqueur à la fois vers Christina, ça va que je ne suis pas pressé.

je jète un regard dans la salle,tel un ministre présent dans une assemblée,bref on s'en fou,je repose mon regard sur bill qui était entrain de comment dire..Crever sur place ?Arg,finir à l'hôpital bof bof,bon lui tapoter dans le dos ne servirait à rien,alors je reste à le regarder,comme une mère au chevet de son petit bambin malade,espérant et priant pour que sa toue s'arrête.Puis il finit par arrêter de tousser,les larmes aux yeux,sérieu je le comprends,c'est horrible de tousser comme un malade pendant 2 voir 3 bonnes minutes sans pouvoir arrêter...Puis ayant repris un peu son soufle,il me dit alors que c'était pas grave,qu'il était là depuis peu,que ça faisait juste 30 minutes qu'il m'attendait..Erf...Je le regarde gèné,me passe une main nerveuse dans les cheveux,moi qui n'aime en général pas faire poiroter les gens,ba c'était réussit...Pourquoi , parce que moi attendre,est une des pir torture,ba quoi , c'est vrai,être là sans rien faire,à regarder le temps défiller,c'est un des pirs trucs que je connaisse...je dit alors d'un ton toujours sous l'emprise de la gène..

Oups...escuse...

je baisse la tête comme un enfant prit sur le fait,après avoir fait une connerie...Je fais mine de lire le menu,je dois avoir l'air pitoyable,en même temps faire comme ci de rien n'était était plutôt une bonne tactique...Non ?Ok je ferme ma grande gueule...

Je termine enfin de cracher mes poumons. Les larmes aux bords de yeux, je enifle un bon coup et lance un regard noir à tout ceux qui me regarde comme si cette quinte de toux était un message du Messie. Je repose mon regard sur la table et reprends peu à peu mon souffle et mes esprits. En ce moment la fatigue me gagne et pour le coup je me fais mal, je tombe, je m'étouffe souvent. Je deviens insomniac, cumule les nuits blanches. Je soupire et relève un regard embué vers Christina. Je lui souris faiblement avant de lui rétorquer que ce n'est pas grave. J'ajoute même:

>> Ca arrive à tout le monde...

Elle commence à zyeuter le menu. J'attends patiemment et croisant les doigts de la main à la manière d'un psy. Je reste silencieux le temps qu'elle fasse son choix. Mais soudain une question me vient à l'esprit, j'espère qu'elle n'est pas venue car elle se sentait obligée. Je soupire et me demande si poser cette question ne serait pas directe. Bon, je vais me taire pour l'instant.

Il fait chaud ici, avec les fours en cuisine et le chauffage du mois de février... J'enlève ma veste rapidement pour me retrouver en T-Shirt. Oui, je sais, je n'ai pas de juste milieu. Je lance un regard sur tous ceux qui m'entourent, les seuls en T-shirts sont les gamins qui courent partout. Bref, je vais pas crever de chaud pour ma fierté... Je pose donc mes coudes nus sur la table en bois nappée d'un bras rouge et blanc avec une étrange tache noire: une olive écrasée ? Bon, on va pas faire toute une théorie pour une olive écrasée donc je zappe cette tache et relève un regard amusé vers Christina:

>> La demoiselle a fait son choix... ?

C'est vrai que cela arrivait à tout le monde,d'ailleurs c'est même ceux qui aimeraient être à l'heure qui arrive à la bourre..Simple petite constatation..on s'en fou un peu vous me direz mais bon.je jetai un léger coup d'oeil en sa direction et vit qu'il était maintenant en t-shirt..C'est vrai qu'il faisait très chaud,même si c'était le seule à l'être,en même temps,depuis quand est-on obligé d'être comme tout le monde,à la même rangée et de surtout ne pas dépasser...Je souris légèrement,se sourire était presque masqué par le menu,je regarde les noms des différentes pizza,c'est là que je me demandai pourquoi je mettais autant de temps alors que je prennais toujours la même..vive les margarita,la pizza la plus simple que je connaisse et qui était super bonne alors pourquoi demander compliquer quand on se satisfait largement avec la simplicité ? bref on s'en fou,je vais pas épiloguer sur la pizza pendant trois plombes non plus...Histoire de faire comme tout le monde ? j'en sais rien,c'est alors que Bill lui demanda si elle avait fait son choix..Je le regarda lui souris gentillement tout en reposant le menu,puis lui répondit alors.

En effet cher monsieur.je vais faire dans la simplicité.

Simplicité, j'aime ce mot. La vie n'est pas simple mais pas non plus compliquée, qu'est t-elle alors ?! C'est juste une suite d'évènements agréables et au contraire, désagréable. Je lance un regard amusé à Christina lorsqu'elle me répond sur le même ton. Monsieur... Que de flatterie pour un petit étudiant tel que moi. Bref, passons... Je pose, sur la table, le menu qui, depuis un bon moment, fait que de tomber sur le sol recouvert d'un parquet abîmé par les pas. Je réponds alors sur un ton très bourgeois, retraçant juste une caricature de la bourgeoisie arrogante:

>> Soit... Choississez à votre guise, la note sera pour moi gente demoiselle...

Galant en plus... Disons que c'est l'attente et la fatigue, n'est ce pas... ??
J'interpelle d'une voix brève mais grave la serveuse de toute à l'heure. Elle arrive, manquant de tomber à cause de mes jambes étendues sur le côté. Elle sort de son petit tablier blanc un bloc-note et nous demande ce qu'on commande. Je lance un dernier regard au menu.

>> Pour moi ça sera une napolitaire... Et veuillez nous apporter une carafe d'eau s'il vous plait...

La jeune serveuse griffone rapidement deux ou trois trucs avant de se retourner vers Christina, le regard interrogatif.

Je le regarde dans ses yeux bruns,il avait quand même pas mal une tête de gamin,ce qui lui allait à la perfection d'ailleurs,quand il reprit la parole imitant la façon de parlé d'un bougois,comme quoi il règlerait la note achevant par un "gent demoiselle".J'hausse alors un sourcil,n'avait-il pas dit qu'il avait gagné deux place dans ce restaurant ?peut-être avais-je rêvé..je dit alors.

C'est fort aimable à vous,mais n'aviez-vous pas gagné deux places pour ce restaurant ?

je lui souris gentillement,avant de me répondre il appella la serveuse qui arriva,elle avait l'air légèrement sûrmené...n'était-ce pas plutôt dans sa tête tout ça ? j'en savais rien je n'étais pas serveuse et n'avais pas l'intention de le devenir...Pour achever le tout,elle fahit se rétamer au sol...je vis alors Bill regarder ses jambes,je compris alors pourquoi la serveuse enfin bref on s'en fou,elle a qu'a regarder ou elle met les pieds..Moi méchante , Non juste un peu sadique (xD) Il commanda une napolitaine et une carafe d'eau.je pose alors mon regard sur la petite serveuse,elle griffona le nom de la pizza commandé par Bill,puis se tourna vers moi,je dis alors.

Pour moi se sera une margarita s'il vous plaie...

Lorsqu'elle me demande sur un ton limite moqueur, du moins je le prend ainsi, si les places n'étaient pas gagnées. Je la regarde avec un sourire crétin à souhait, mais une lueur de vie dans le regard. Je baisse légèrement la tête et fais comme un gamin lorsqu'on lui pose une colle:

>> Ben... Eumph... Ca se pourrait...

Je relève le nez et lui lance un sourire éclatant de vie. Bah, je n'ai aucun souvenir de lui avoir mentionné le fait que j'ai gagné ces repas, mais il faut dire que j'ai foutu les coupons en évidence en coin de table. Je les range rapidement lorsque la serveuse arrive. Ainsi, je passe commande. Christina fait de même en commandant une marguarita. La serveuse note rapidement le nom mais le rature une fois et regarde sur le menu, elle sait même pas écrire le nom de cette pizza. Bref, elle est empotée, elle est empote, voilà tout...
Je regarde autour de nous, voyant quelques personnes de l'académie mangeant ensemble, rigolant. Mais il y a aussi des familles avec des gamins qui courent partout, et puis, n'oublions pas les bébés qui banvent de partout. Passons les détails...

Mon portable sonne dans ma poche, je sursaute, pauvre tache que je suis, comme toute à l'heure. Je vais pour le sortir de ma poche de mon jean lorsque mon coude rencontre le verre de soda qui, évidemment, se renverse sur moi. Je gromelle intérieurement et lis rapidement le message que je viens de recevoir. C'est mon opérateur pour me dire que mon forfait est renouvelé. Rageant, je me lève et constate la tache massive sur le haut du pantalon et donc le bas du T-shirt. Je lance un regard agacé à Christina et m'excuse:

>> Je file nettoyer ça...

Je m'avance entre les tables et cherche les toilettes. Quelques personnes me regardent amusés, je soupire et les mitraille du regard en guise de réponse. Il paraît qu'on imagine la tronche des cuisines car les toilettes les reflètent. Je cherche la porte pour les toilettes hommes mais tombe sur des WC mixtes. Bref, je rentre rapidement en commence à attraper un papier hygiénique pour essuyer le plus gros de la tâche. Je ne vois pas le temps passer, frottant mon pantalon et le T-shirt pour enlever le plus gros de cette tâche marron foncé...

je souris amusé par la réaction de Bill face à ma remarque.Il relève alors sa tête en me lançant un joli sourire plein de vie,je ne peu que répondre à se sourire par un sourire.c'est alors qu'il attrappa rapidement les deux coupon et les range.La serveuse peu dégourdit ne savait même pas écrire une margarita...Sérieu c'est un peu la honte tout de même.A croire que tout le monde prenait les pizza plus complexe,enfin bref,je n'allais pas épilogué trois plombe sur l'incompétence et la vie des pizza de ce restaurant...

je m'acoude alors à la table posant ma tête sur ma main regardant un peu les allentours.Quand je vis bill sursauter tout à coup,je le regarde,hausse un sourcil en restant silencieuse.visiblement à cause de son portable,quand je vis son coude taper dans le verre,je fermai les yeux pour ne pas voir ça...Quand je les rouvrit,bingo tout s'était écraser sur lui...Il se lève alors rangeant son portable et regardant l'étendu des dégats..Il,comment dire,ne c'était pas raté ?il me dit alors qu'il filait pour nétoyer ça,j'aquiesçai d'un signe de tête.Le coca c'est pas simple à netoyer,je dis ça en connaissance de cause,à moins de ragir rapidement pour enlever le plus sinon c'est même pas la peine de rêver..

je reste donc là à attendre comme une conne,je regarde la serveuse courire partout,enfin façon de parler quoi..Je sortis mon portable pour regarder le temps passer,le temps avançait,avançait et il ne revenait toujours pas...Je fis mumuse avec mon portable puis le rangea,je me décidai à aller voir si il s'en sortait...Je me lève puis cherche les toilettes du regard,je vois des personne me regarder,je leur fait un sourire forcé,quoi qu'est-ce que ça pouvait bien leur faire ? C'est vrai quoi..Quand j'arrivai enfin devant les toilettes,je constatai qu'elles étaient mixtes.je pousse la porte puis referme derrière moi,je vis alors qu'il était seul entrain de se débatre avec son t-shirt,je m'adossais au mur le regardant toute attendrit..Qu'est-ce qui me prennait à la fin,je restait là cinq bonne minutes,c'était comme si je ne pouvais ou n'avais plus envie de bouger,seulement le regarder...je pouvais appercevoir son visage se refletter dans la glasse..Quand je me décidai à avancer,j'avançais d'un pas lent,histoire de faire durée ce moment le plus longtemps possible...J'arrive alors à côté de lui,m'adosse une nouvelle fois toujours en le regardant...Etant près de lui je sentis mon coeur s'accellerer.

Au con, elle va partir cette tâche. Excédé, je balance le morceau de papier hygiénique sur le sol et me fixe dans la glace un long moment. Les bras de part et d'autre d'un lavabo, je fixe longuement mon reflet dans le miroir. Puis, après avoir lâché un soupir, je casse la nuque pour fixer le blanc de l'évier. La porte s'ouvre derrière moi, je n'y prette pas attention. Sans bouger, je reste pensif, en espérant que je ne génerais pas en squattant devant le lavabo.

Un silence s'installe, je ne vais pas le briser, mais vu que l'autre personne ne semble pas être partie, je me résigne à lever le nez pour la dévisager. Je lanc eun regard en coin vers la porte mais personne. Je soupire et me redresse avant de me retourner vers le truc pour sécher les mains. Je sursute lorsque je fais face à Christina. Reculant d'un pas par la surprise, je la toise brièvement avant de lui adresser un sourire discret.

>> Excuse moi... J'ai pas vu le temps passer...

Soudain, je me noie dans son regard. Je reste silencieux, la bouche entrouverte, ne me réisgnant pas à la fermer. Sans bouger, je la fixe, sans savoir ce qu'il se passe e ce qu'il va se passer. Le temps semble s'arrêter, je reste immobile. Un moment du bug, oui, long et profond. J'ai l'impression d'être dans le vide, ou je nage dans l'eau de son regard. Non pas que son cerveau soit un récipient d'eau, loin de là.
J'arrive à lâcher un léger soupir, je détourne le regard enfin. Mais je ne sens mal à l'aise, je ne sais pas quoi faire, quoi dire... J'ouvre la bouche pour aticuler quelque chose mais je me tais et referme aussitôt le bec...

Quand il se retourna,sûrement surpris de me voir là d'un coup,il en sursauta,je fit de même mais resantant sur plas contrairement à lui,je ne m'attendait pas à ça non plus,je le regarde toujours.Il s'escusa pour le temps qu'il avait mit.Je dis alors preseque dans un murmure.

ce n'est rien..

Quand tout s'arrêta d'un coup,il me regardais et je faisais de même me taisant,j'était comme hipnotisé par ses yeux,c'était la première fois que je ressentait une pareil sensation,pourtant il m'avait regarder un bon nombre de fois,mais pourtant cette fois si était différente..Plus mon coeur qui battait à la chamade,j'était comme paralisé avec un sentiment assez fort.Quand il tira un léger sourire,je me sentis fondre.je ne pensais plus a rien,j'était un peu comme un corps sans ame.Mon regard était pourtant pétillant.Quand il détourna son regard,je me sentis vide et précer qu'il me regarde à nouveau,de quoi foutre les jetons..Je le vis ouvrir la bouche pour finalement la refermer..je restais là,silencieuse à le regarder...

On a pas l'air con comme ça... A se fixer l'un et l'autre, ne sachant plus quoi faire, nous laissant bercer par le silence. Je relève le regard vers ses yeux. Une appréhension m'attrape les tripes , je ne sais plus où je vais et si mes actes vont foutre les choses en l'air. Je suis parcouru d'un tremblement, mais un tremblement qu'on ne voit pas, juste qu'on ressent. Je remarque que lorsque je détourne le regard, elle se sent perdue - excusez moi si j'exagère.

Marre de se retenir encore et toujours, je m'avance d'un pas. Tant pis si je fais la gaffe du siècle, ça ne sera qu'une baffe dans la gueule et une ennemie en plus, je me baisse légèrement. Tant pis si je le regrette, il faut vivre pour l'instant présent dit-on, je m'approche de son visage jusqu'à ce que nos lèvres se rencontrent.
Un frisson me parcourt l'échine. Je ne sais plus où j'habite, que faire, si je dois poursuivre ou revenir en arrière pour m'excuser. Mais je sens que Christina n'est pas mécontente, après, ça peut être mon imagination. Je me refais le même monologue que lorsque je m'incline pour l'embrasser. Et donc, les envies triomphent sur la raison. Je pose lentement mes mains derrière son dos pour les descendre jusqu'à ses hanches. Je décolle légèrement mon visage, si jamais elle désire me virer, je lui laisse cette possibilité. Mon nez frolant le sien, je reste silencieux, ne sachant plus quoi faire, j'attennd juste son top départ ou le fait qu'elle me recalle sur le banc de touche...

Toujours là à le regarder comme une pommé de première,on avait peut-être l'air con,mais là vous auriez pu me dire n'importe quoi,ça n'aurais rien changer pour moi,j'étais tout simplement dans ma bulle.C'est alors qu'il s'avança vers moi, les batements de mon coeur s'accélèrent encore une fois,pourvu que je ne face pas un arrêt cardiaque,se serait con n'est-ce pas ?je le fixe toujours dans les yeux,il se baisse alors légèrement,et oui et oui je sais je suis petite enfin bon j'y suis pour rien..Son visage se raproche du mien,quand je sentis ses lèvres sur les mienne,je fermai les yeux,je sentis des ailes me pousser dans le dos,c'était indescriptible comme sensation appart un intense bonheur.Comme ci cela faisait des années que j'attendais ça.Quand je sentis ses mains se poser sur mon dos puis descendre sur mes hanches,un frisson me traversa,j'avais mes bras pendant,faut dire que j'étais un peu surprise par cette situation nouvelle,alors le temps que ça monte au cerveau hein ?Il décolla alors légèrement son visage du mien,le silence toujours présent et s'incrustant d'ailleurs.j'ouvre alors les yeux recroisant alors son regard,ayant tilté,enfin,je compris qu'il attendait ma réaction.je saisis sa tête entre mes mains et la réatirai vers moi,nos lèvres retrouvant ce contacte fort.

Bah, disons que c'est rassurant de savoir que j'ai pas foiré mon coup en beauté...
Lorsu'elle m'attire vers elle, je n'omets aucune résistance et me laisse porter contre elle. En parallèle, mes mains se crispent légèrement sur ses hanches. Comment décrire un palo sans être cru ou vulgaire dans les termes. Bref, soyons clair, j'en suis pas rendu à lui enfoncer la langue dans la gorge... Ca à le mérite d'être clair...
Je la plaque contre le mur, tout en l'embrassant. Puis, je me calle de nouveau contre elle. Là en revanche, elle n'est pas tellment en position de me rejeter, mais cette possibilité n'est pas exclue. Mais en général, quand on vous insite à embrasser, on va pas vous jeter deux secondes plus tard. En toute logique...

Le temps s'arrête, tout est en suspend. Je me décolle enfin de Christina car je n'ai pas un souffle inépuisable. Je recule légèrement et rougie légèrement au niveau des paumettes. Je la regarde d'un air mitigé entre crainte et plaisir. S'il vous plait, pas de sens mal placé sur plasir...

>> Je pense que deux pizzas nous attendent...

Faire comme si rien ne c'était passé. Je ne sais pas, je ne sais pas trop ce que ressent Christina, faut aviser sur ça... En tout cas, pas mécontent d'avoir gagné ces deux repas à cette pizzeria.

il me laissa faire pour finalement me plaquer contre le mur tout en continuant,c'est alors qu'il se calla contre moi,sentir son corps contre le mien était étrange mais loin d'être désagréable,après quelques minutes,leur lèvres se séparèrent de nouveau,Bill se recula,je repris mon soufle tranquillement.je le vit rougir,ses paumette s'enflammèrent à la rapidité de l'éclair tout en restant assez léger.Son regard était partager par une certaine crainte mélé à du plaisir,je sais j'arrive trop bien à lire dans le regard des gens,futur gitane,bientôt je me mettrait à lire dans les lignes de la main...Bref il brisa le silence en parlant des pizza qui devaient les attendre,je mit un certain temps à réagir,quand j'eu compris je me passai une main nerveuse dans les cheveux et répondit alors.

En effet..

je lui souris un peu génée,puis me décolle du mur des toilettes,bon il n'y avait toujours personne,ouf..Non pas que j'ai honte pas du tout mais bon,les voyeurs j'aime pas ça...je commence à avancer et dis en passant à côté de Bill.

Tu embrasses très bien aufaite...

Je continuai ma marche pour retourner à nos places,heureusement que le blouson de Bill était resté sur leur chaise,sinon on aurait pu croire qu'ils étaient parti...je jète un regard dans mon dos pour voir si Bill suivait ou non puis me rassis à ma position précédant ce passage,je revoyais la scène dans ma tête,je regardai alors la table et remarquai les deux pizza,combien de temps étaient-ils resté là-bas ? Le temps avait filer à une allure folle...Je regardai alors enface de moi et retomba sur Bill,il paraissait plus destabilisé que moi,enfin que je laissais paraître du moins...

Lorsqu'elle me passe à côté, et me lance que j'embrasse plutôt bien, je ne peux m'empêcher de lui souffler dans la nuque avant de lui donner une tape dans le creu du dos pour qu'elle avance pls vite. Christina sort des toilettes. Je m'adosse au mur et soupire, c'est bon, je suis pommé. Je reste un moment à attendre, enfin, un moment, tout est relatif. Perdu dans mes pensées, je cherche à savoir si j'ai bien fait ou non... Mais une venue met terme à mes pensées. Une gamine de douze ans à tout cassé rentre et me regarde craintive. Je fais mine d'aller me laver les mains puis de filer, je vais la traumatiser sinon, et je veux pas passer pour un voyeur en plus...

Je sors et regarde rapidement la salle qui s'est légèrement désemplie de deux ou trois tables. Je rejoins après un soupir celle qui m'est attribué. Je m'assois face à Christina avec un sourire encore gêné. Je ne sais toujours pas si j'ai bien fait, en général j'obéis pas à des coups de tête de cette nature mais pour une rare fois, les sentiments sont passés par dessus ma raison.
Bref, je toise ma pizza qui est encore chaude, on a pas été trop long, ça va... Je commence à couper un morceau, et comme d'habitude, j'étend mes jambes. Pour le coup, mes pieds se retrouvent juste à côté de ceux de Christina mais je ne la touche pas, la frôle parfois mais rien de plis, rien de moins.

Christina semble pas très déstabilisé, je pense pas que ça lui arrive de se faire rouler un palo dans les toilettes d'un restaurant tous les jours, ou alors je me suis trompé sur son compte. Qui sait, autant c'est une grosse salope qui couche avec le premier venu... Rhaaaaaa, les doutes ...

je repose mon regard sur la pizza,toujours silencieuse depuis la sortie des toilettes,je me mis à faire mumuse avec ma fourchette à faire aller ici et là une petite olive noire.je réalisais plus exactement ce qui venait de se passer,tout était aller si vite,ce n'était pas dans mes habitude de me laisser approcher aussi facilement,c'est vrai que dès que j'étais rentré dans ces toilettes,j'ai eu comme une regard différent sur lui..Et ce court moment,avait voulu peut-être m'ouvrir les yeux..Bref je regarde ma pizza,bon fallait que je me décide de la manger avant qu'elle refroidisse complètement,car une pizza froide c'est pas vraiment super...Je découte alors un morceau que je mange par la suite,fixant toujours mon assiète toujours en silence..J'étais sûrement pas la seule à me poser des questions,car quand j'osais jeter un bref coup d'oeil à Bill,il était lui aussi pensif...

Ce silence m'oppressant, je soupire et roule des yeux. Autant être direct et franc, il vaut mieux pour tirer les choses au clair, et puis, on sera fixé au moins. J'avale mon morceau que j'ai dans la bouche, je vais éviter de lui cracher la sauce tomate à la gueule. Je tousse et m'essuie les comissures des lèvres avant de lui demander à voix basse:

>> Je suis désolé si mon attitude toute à l'heure... était... eumph... déplacée...

Je me mords la lèvre lorsque je sens que je rougie. Je baisse la tête vers mon assiette pour rien en montrer, je suis pas du genre à montrer mes sentiments à tort et à travers à tout le monde. Mais elle a réussi à faire submerger mes sentiments. Elle a ce mérite qui n'est pas moindre, je peux vous l'assurer.
J'avale de travers un morceau, légèrement stressé par sa réponse. Disons que sa parole sera le verdict sur quelque chose qui pourrait faire des étincelles comme couler...

finissant de manger ce que j'avais dans la bouche,Bill prit la parole pour la première fois après l'épisode des toilettes,visiblement,il était clair qu'il fallait savoir où ça en était rendu au lieu de rester là comme des courge à bouffer sans parler...Je redresse la tête vers lui.Il s'escusa alors pour son attitude de tout à l'heure qu'il jugeait déplacé...j'eu à peine le temps de le voir rougir qu'il baissa la tête vers son assiète..Bon c'est là qu'il ne faut pas dire de connerie,il falait bienque je réfléchisse avant d'ouvre la bouche..mais mon coeur parla à ma place avant que je n'ai peu faire ouf.

Ce n'était pas déplacé pour moi..Ca m'a ouvert les yeux je dirais...

Mais quelle réponse précise, j'avoue que ça m'aide beaucoup à comprendre. Elle me sort une phrase compréhensible en état normal mais je ne suis pas dans mon état habituel. Je lève un sourcil interrogateur et lui demande sur un ton curieux de savoir? Je perds enfin ma teinte rouge et gênée pour lui demander:

>> Qu'entends-tu par là ?!

Je mâche rapidement un morceaux de pizza. A m'être muré dans ce silence, je constate qu' j'ai déjà presque fini. Bah, je pourrais dire que j'ai mangé. La serveuse vient nous voir si on désire quelque chose après alors qu'on a pas fini la pizza, elle est vraiment quiche celle-là. Bref, je lui réponds que nan, ça ira et ça sera tout pour moi. Puis j'interroge Christina du regard.... Elle doit deux réponses, une à la serveuse, l'autre à moi-même...

c'est qu'il voulais que je le dise en toute lettre..Arf,c'était pas forcément simple de sortir ça comme ça là,enfin bon,maintenant que j'avais commencé,mais avant quand j'ai eu le temps de lui répondre,la serveuse revint vers nous demandant si on voulait quelques chose après,qu'elle gourdasse,on avait pas finit qu'elle venait déjà,Bill lui répondu que non puis me jeta un regard pour que je réponde à mon tour.Je répondis alors.

non ça ira merci...

Elle repartit alors pour sauter sur d'autre clients.Je respir un grand coup puis dit alors en regardant Bill,fallait assumer ma vielle tu n'avais pas le choix,et puis je n'était pas entièrement conne ,s'il avait agit ainsi,il ne se foutrait peut-être pas de ma gueule..Je lui dit alors.

je ne pense pas éprouver que de la sympathie à ton égar...

Si c'était pas clair,je savais pas ce qu'il lui falait..

La serveuse file rapidement. On pourra pas dire que le service est à la pointe de la perfection mais plutôt à une lieue de la perfection. Bref, je finis mon assiette assez rapidement et la pousse sur le côté. Je replis mes jambes en donnant un coup de pied à Christina, je cherche pas à savoir où ce coup de pied arrive. La jeune fille se décide enfin à me donner une réponse un peu plus claire, j'aprouve d'un hochement de tête. Je ne peux pas dire non, donc forcément un "oui" mais on va le dire d'un vague hochement de tête comme je l'ai précisé précédemment.

>> Je vois...

J'espère que Christina a bientôt fini de manger car je commence à en avoir marre de ce restaurant: il y fait trop chaud, une serveuse est une quiche sur patte et puis, on peut pas parler en toute intimité. Je soupire et lance à voix basse à Christina:

>> Je sors quelques minutes, cette chaleur me donne des vertiges...

Je pose sur le bord de la table les deux coupons plus quelques pièces pour payer le soda pris en supplément. Je prends cette peine si jamais, j'étais plus long que prévu et que Christina se résoud à me rejoindre dehors. Ainsi, j'attrape ma vetse et sors rapidement. Une fois dehors, je m'adosse à un mur et remets toutes mes pensées en place...

Bill avait déjà finit..Et bien.Moi faut dire que l'apétit m'avais abandonné.Après sa réponse,il répondit par un hochement de tête..Bon c'est pas que je sois courge mais je ne compris pas vraiment ou même pas du tout sa signification..Il finit par soupirer puis par me dire à voix basse qu'il sortait prendre l'air,que la chaleur lui donnait des vertiges.Je ne répondis rien appart aquiescer d'un mouvement de tête.je le regarde se lever,déposer les coupons,saisir sa veste et sortir.Je respire alors un grand coup...Je regarde sans vraiment regarder mon assiète tenant ma tête entre mes deux mains.Tout se bousculait dans ma tête,c'était devenu compliqué,je profitais de son absence pour remètre mes idées au clair...

Adossé à un mur, je fixe le sol. Une nappe de buée s'échappe de ma bouche pour rejoindre la brume qui se forme et arpente les rues de la ville. Je reste un moment, immobile, m'amourachant du sol du regard. Je ne sais pas très bien ce que j'ai fait. Mais là, ça devient compliqué, soit j'aurais du m'abstenir de toutes choses, soit j'aurais du jouer le jeu jusqu'au bout. Mais je ne suis pas sûr de mes propres sentiments et encore moins des siens. Une voiture passe lentement à côté de la pizzeria, pourquoi je m'attache à ce détail, je m'en sais rien à vrai dire. Un couple sort de cette belle bagnole noire, je détourne le regard et évite de porter mes yeux sur leur visage sûrement heureux.
Puis les questions se bousculent en moi, est-ce que j'ai bien fait ? Que pense t-elle de moi ? Y' aura t-il des suites à cet événement ? Mais je dois bien avouer que pendant un léger moment, les toilettes sont devenus un magnifique endroit, plein de ressources... Enfin, ce n'est peut-être pas les toilettes qui sont ainsi mais Christina. Plus pommé, tu meurs...

Je décolle mon dos du mur et hésite à rentrer. Mais mes jambes refusent de me porter jusque là. C'est vraiment pitoyable de ne pas assumer ces actes. Moi qui me disait faire face à toute situation, me voilà pour une rare fois démuni. Je reste donc planté dans la ruelle perpendiculaire à la pizzeria. Un lampadaire grésille et finie par s'éteindre. Je suis plongé dans l'obscurité. Il vaut peut-être mieux que je me fasse oublier et un petit moment. Mais fuir serait lâche et même si je n'ai pas de réputation à tenir, j'en ai pas à dévaloriser. Je me mets légèrement en évidence si jamais Christina sort avant que je prenne la décision de rentrer. Pensif, oui, à souhait même....

» Christina klein
» Suis-je seul ( Pv Christina )