20h10... Mangeons... [ PV Christina ! ]

Bon,je sais que je ne mangerais plus rien,alors je ne vais pas resté ici plus longtemps,si cela se trouve,Bill était partit,n'était peut-être plus dans la ruelle du restautant...peut-être qu'il aurait eu raison de le faire..je fais signe à la serveuse de rapliquer,pour lui montrer que nous somme pas partit comme des voleur,elle jète un coup d'oeil aux coupons puis me sourit me souhaitant une bonne soirée,ça c'était peut-être pas sûr,je me force à lui sourir pour lui retourner un "à vous aussi".Je me lève,ratrappe ma veste puis me dirige vers la sortie,abandonnant tout ce vacarme et ses regard indiscret,cette odeur de bouf qui commençait à me monter à la tête...Je pousse la porte,referme derrière moi,en effet il faisait froid..je balaye du regard la ruelle et comme si je ne m'attendais pas à le voir là,j'haussais un sourcil,devai-je partir comme si de rien était ? non,je ne devais pas fuir pas maintenant,surtout qu'il devait être géné vu ce qu'il m'avait dit quelques minutes avant,je m'approche vers lui donc,gardant la tête haute.c'était pas en montrant son gène que ça allait bouger cette affair,de plus comme je l'ai déjà dit,et ouis je me répète,il avait l'air vraiment perdu.le problème c'est que je ne savais pas vraiment quoi dire,j'attendais alors de savoir la suite des évênements...

Je les cumule les conneries en ce moment... J'additionne les heures de colles, je fais faux bond, je ne cherche même plus à m'excuser dans les cas où c'est nécessaire. Bref, pourquoi je me remets autant en question ? Je ne suis peu peut-être pas si lamentable que ça, peut-être en fait que je ne sais plus où j'ai mal et que donc...
La porte s'ouvre sur Christina, elle s'avance vers moi, la tête haute. Je reste dans mon coin dix petites secondes, les mains dans les poches, puis me décide à me lever pour aller à son encontre. La jeune fille semble déjà plus sûre que moi. Ce qui me rend encore plus con que ce que je ne suis déjà. Je m'avance vers elle pour me retrouver en face, un petit mètre nous séparant. Je tousse et plante mon regard dans le sien:

>> Alors ?

Alors quoi... Pitié qu'elle ne me retourne pas cette question. C'est le "alors" qui demande ce qu'il va s'en suivre, est ce qu'on passe l'éponge ou on tente quelque chose. Je la regarde, tout dépend à présent de sa réponse. Si elle m'envoie bouler, tant pis, je serais juste vexé dans ma fierté, si en revance elle me veut bien, arf, qui vivra verra. Je pose mes mains sur ses poignets et l'interroge du regard. J'attends ta réponse...

il se lève après quelques seconde,s'approche de moi,une certaine distance nous séparant,je le regarde sans flancher,Il tousse puis se décide à affronter mon regard.Il me demanda donc un "Alors ?".C'était donc moi qui allais choisir de ce qui se passerait par la suite.il posa alors ses mains sur mes poignets m'intérogeant du regard.Je répondit alors comme par automatisme,comme si je m'étais préparer à cette question.je lui répondit donc.

Pourquoi pas..

je ne quittais pas son regard,il m'était rassurant...

P'tin, genre réponse précise, c'est pas la meilleure. Je ne sais pas comment interpréter son "pourquoi". Pour le coup, je hausse un sourcil et plonge mon regard dans le sien. Ainsi, j'arrive à avoir plus confiance en moi. Mes mains se crispent légèrement autour de ses poignets. Je vais pas lui demander de préciser, à elle de le faie par elle-même. Sans bouger, j'attends toujours une précision, mais plus ça va, plus j'ai l'impression que je ne vais pas l'avoir. Je raccourcis ce petit un mètre qui nous sépare, toujours en la fixant avec intensité.
Je lance un regard autour de nous, personne pour nous voir. De plus, on est dans un coin assez sombre, si on ne nous prette aucune attention, on pourrait croire que l'on existe pas. Le temps s'arrête, toutes choses semblent perdre son existance, je ne vois plus qu'elle. Je sens mon palpitant qui frappe comme un malade dans ma cage thoracique...

[ Court, je dois filer au tennis !! ]

bon ok,je ne suis pas assez précise et il me le fait bien remarquer par son haussement de sourcil...je nageai à nouveau dans son regard,je sentis ses mains se crisper,il s'approche alors,réduisant la petite distance qui les séparait.Il me fixait avec intensité,je sentis mon coeur rebattre à nouveau comme tout à l'heure.Les mots m'avaient de nouveau perdu,je ne savais quoi dire,me laisser submerger par mes sentiment à nouveau , non il falait une réponse,bon puisque que rien ne sortait j'allais employer les grand moyen,une chose compréhensive et directe.je respir un grand coup puis dépose alors mes lèvre sur les siennes pour les retirer à nouveau,je le regarde à nouveau,mon coeur s'emballant encore et encore.C'était comme si nous étions dans un monde inconnu,calme et seul tout les deux dans l'obscurité,il était la lumière qui les éclairait,non non je n'ai pas bu...Je ne voyais plus que lui,le monde aurait pu s'écrouler,elle n'en aurait rien eu à faire,du moment qu'il était là et qu'il me regardait...

Elle confirme et réduit tout doute à une seule réponse, j'en conclue un "oui". Je me laise faire, je la laisse déposer ses lèvres sur les miennes. Réponse originale mais qui a le mérite d'être claire. Elle me regarde comme si j'étais la huitième merveille du monde. Je souris faiblement avant de lui attraper les mains. Je passe mes doigts entre les siens et me rapproche lentement. L'obscurité envahie la ruelle mais je la vois clairement. La lumière du lampaide me rapelle que je suis sur la planète Terre, je pourrais rester des heures à la regarder sans bouger, tout transmettre par un simple regard.

Après un petit moment de plénitude, je me penche légèrement pour l'embrasser de nouveau. Sa réponse me semblait assez claire, donc je me contente de faire la vérification. Mais si jamais elle me rejettait à ce moment-là, je pense que la seule idée que j'aurais c'est de me jeter sous les roues de la prochaine voiture. Disons qu'il n'y a pas foule, et donc j'aurais du mal avant de crever écraser par une bagnole. Je reste sage, lui offrant un baiser simple mais qui a tout son charme. Après, on pourra toujours corsé les choses et les rendre plus..."torrides" ?! Qui ait, je ne suis pas toujous distant, sage et calme...

Il saisit alors mes mains,glissa ses doigt entre les mien,puis s'approcha.Ils continuaient de se regarder,à croire qu'il se parlaient par télépathie,trop fort je vous jure !!! Plus sérieusement,j'ai entendu dire que tout se lisait dans un simple regard,le regard est la seul chose qui montre ce que pense ou ressent une personne sans pouvoir la commander..On a tendance à oublier ce détail,en tout cas moi j'était plongé littéralement dans le sien..Il est vrai qu'il se donnait une apparance de dûr et de je m'en foutiste,un insensible même,jolie petite carapace,je ne le connaissais pas encore par coeur non plus je ne me vanterais jamais de ça,mais j'ai cerné un peu son comportement..Futur psycologue comme vous pouvez le constater.Oui donc malgrés cette sorte de carapace,il avait un regard profond,c'est souvent les plus dur qui sont les plus sensible contrairement à ce qu'on pouvait pensée,mais encore une fois je ne le connaissais pas assez pour pouvoir le juger.

Alors que je pars dans mon délir,Bill lui se repenche vers moi pour m'embrasser une nouvelle fois,ils étaient simple mais délicieu,enfin façon de parler,agréable si vous préférez,c'est 10 fois mieu que ceux qui se lance directe comme si nous étions des choses acquise et un coup de langue par-ci et un coup de langue par là..Enfin bref j'allais pas épiloguer trois heures non plus.je me laissais faire profitant de chaque seconde.

Arf... Comment dire... Il n'y a peut-être pas de mot pour le décrire. Pourquoi cherche t-on toujours des mots pour dessiner une chose, un fait, un plaisir. On peut se contente d'une mage que l'on s'invente, même si c'est un simple stéréotype, une vulgaire caricature. Par exemple, en ce moment même, on pourrait imagine une embrassade de malades qui se contente d'un échange de salive assez dégoutant. Nan, juste un baiser, simple mais qui fait autant voyager que si on avait un réacteur au derrière - désolé, cette image n'est pas terrible --'.

Je me redresse légèrement. On va dire qu'il y a une légère différence de taille mais bon, je m'en fous. Lui tenant les mains, je reste face à elle, la regardant avec un léger sourire amusé, une lueur pétillant dans le regard. Puis une esquisse de sourire se dessine sur mes lèvres, qui ayant quittées celles de Christina. Esquisse qui illumine mon regard et me donne un air de jeune gamin. Rhaa, la naïveté de l'enfance est souvent contestée mais quand on y réfléchit bien, elle est très mignonne et attirante. Arf, tout ça pour vous dire que j'ai maintenant un sourire jusqu'aux oreilles. Ca fait bizarre, je souris rarement hormis si c'est moqueur ou ironique.
Je ne suis pas du genre à embrasser tous les trois pas, j'ai besoin de beaucoup de liberté, espérons qu'elle saura me la donner. Enfin, je prends les choses pour acquises mais j'en ai bien l'impression qu'elles le sont, j'espère ne pas me tromper... Rhaa, les doutes...

Il se redressa une nouvelle fois,fallait pas qu'il se bloque le dos non plus..Bon ok je me tais.Il me sourit alors,je me souviens alors du jours ou nous avions partager un repas au réfectoir,ce sourire qui lui donnait une tête de tit bébé,tout ça pour dire qu'il avait une tête toute chou.Son regard était maintenant plein de vie,si j'avais au moins réussis à en arriver là,j'étais contente,c'était une bonne chose,une très bonne chose..Je lui souris alors à mon tour,d'un sourire sincère et doux.les choses étaient-elles acquise ? j'en avais l'impression,si c'était bel et bien le cas,il pouvait se rassurer,je ne le collerais pas partout où il ira,et non je suis pas la fille qui le monopolisera en permanance,qui l'appellerais toute les cinq minutes,j'avais beau être jalouse,ce n'était pas pour autant que je le pisterais,j'aime la liberté,je supose que lui aussi,de toute façon,qui aimerais être collé 24/24 h,ne plus pouvoir faire un pas sans être surveillé,un véritable enfer..je pense qu'une relation se base avant tout sur la confiance et la complicité,si il n'y a plus de confiance,c'était peine perdu à mon humble avis.

je finis par retrouver l'usage de ma langue,je me dis alors que nous allions pas rester dans cette ruelle jusqu'à la fin de nos jours..J'allais donc évoquer la possibilité d'aller ailleurs.Je lui dit alors toujours en le regardant et gardant mon léger sourire.

Si nous allions ailleurs ?

Arf... Peu à peu mes doutes se dissipent. Alors, construire quelque chose serait largement invisageable ?! Tout à fait, il suffit qu'elle ne soit pas possessive et jalouse à en crever. Mais un peu, pour montrer qu'elle tient à moi, juste ce qu'il faut en gros. J'en demande peut-être un peu trop... Qui sait après tout... Bref, pour ce qui en est de mon cas, je suis fidèle mais je déteste que l'on me colle tout le temps, c'est pour cela que je suis pas très affectueux et plutôt distant dans le genre. Mais bon, même si on ne peut pas se refaire, on peut toujours faire des efforts. Et je vais en faire pour cette Miss...

Lorsqu'elle me propose de bouger un peu d'ici, je refuse pas. J'ai froid en ayant chaud de toute manière... Je vais pas aller loin moi. Je lance un regard vers les environs et lui demande sur un ton agréable et posé, voire doux:

Je m'avance d'un pas pour me rapprocher de la lumière et mieux y voir. Je sors le portable de ma poche et constate qu'il est 22h passée de quelques poussières. Je reste planté sous mon lampadaire comme une pauvre quiche tout en éteignant mon portable, je veux pas que mon frère me dérange avec un appel ou encore Jared car il a oublié les clefs de l'appartement. Je fourre le portable dans ma poche et lance un sourire à Christina.

Bill regarda les envirrons puis me demanda alors où je voulais aller...Arf,c'était toujours moi qui décidais,bref bon au lieu de me plaindre sur mon sors,je me penche sur la question,il faisait pas bien chaud,mais bon j'avais pas envie de me retrouver une nouvelle fois entre pleins de gens qui parlaient fort,avoir l'impression d'étouffer ou simplement je n'avais pas envie de me retrouver entre quatre mur à nouveau...Enfin bon fallait aussi penser à Bill,et bien n'imposons rien,posons simplement la question.J'aimais pas décider pour les autres sans avoir consulté,car moi même détestais que l'on choisisse ou décide à ma place...Je lui répondit alors.

Le parc ça te dis ?

Il s'avança vers le lampadère,sortit son portable regarda probablement l'heure puis l'éteignit,j'en déduisais cela,non pas que je commère mais j'avais juste vu l'écran s'éteindre avant qu'il l'eu refermé.Je ne prennais pas cette peine car je savais tout simplement que personne ne m'appellerais et j'avais d'avance fais une manip pour que les gens qui voulaient me parler aille directe sur le répondeur,donc bon..Après qu'il eu finit,il me lança alors un sourire,il ne prit pas la peine de me répondre,il me dit alors juste un " si la demoiselle voulait bien se donner la peine".Je lui sourit,acquiesce d'un signe de tête et commence à marcher en direction du parc donc,suivis de Bill.

Elle semble hésiter. Je me contente d'attendre sagement sa réponse, je ne vais pas la presser. Christina me pose donc la question de savoir si le parc me conviendrait. Rhaa, je vois, elle ne veut pas choisir pour les autres. Je comprends, mais bon, si je lui propose de choisir, c'est que ça ne me dérange pas. J'acquiesse son choix d'un vague hochement de même et ajoute:

Je finis ma phrase avec un vague sourire et cherche du regard le parc. Disons que mon sens de l'orientation est encore à perfectionniser un peu beaucoup... Personne aux alentours, arf, c'est pas plus mal même si j'aurais bien demandé mon chemin mais après tout, Christina le connait peut-être. J'espère même, sinon on est pas arrivé...
Elle me rejoint d'un pas léger. Je lui passe un bras derrière le dos pour poser ma main sur son épaule. Restons soft comme on dit... J'avance à son allure et regarde peu à peu les façades des maisons qui défilent. Je reste silencieux, profitant du murmure de la nuit pour réaliser le tout. La lune hautement perchée dans le ciel nous surplombe avec fierté. Les quelques lampadaires ornant les trottoirs nous laisse entrevoir quelques brides de maison. J'entrouve la bouche pour laisser sortir une fine nappe de buée, arf, on s'amuse comme on peut... Une brise glacée vient me parcourir le visage et me mordre les joues avec voracité. Quelques mèches me traversent le visage, d'autres partent dans un sens totalement libre. Bref, on s'en tape des tendances de mes cheveux.
Je pense deviner à un moment l'entrée du parc, pour le coup, je crispe ma main sur l'épaule de Christina pour lui indiquer que je pense avoir trouver quelque chose.

Je demande tout de même confirmation, on ne sait jamais, je pourrais être totalement myope et confondre un parc avec une boucherie. M'enfin, c'est surtout un « Ici? » rhétorique...

la réponse de Bill me décrocha un nouveau sourire.Ralala.je le voyait zyeuter partout,était-il pommé,il ne savait sans doute pas où était le parc.Moi ne me couchant pas du tout en même temps que les poule,j'avais l'habitude de me ballader dans le noir et me repérais assez bien,au passage le parc était grand donc fallait vraiment être bigleu pour pas le repérer quand on passait à côté.bref,je m'avance vers lui histoire de pas le perdre,il me passe un bras derrière le dos pour poser sa main sur mon épaule.Je commence à marcher,je faisais des plus grands pas que d'habitude,il faut dire que Bill avec ses grande jambe,même en marchant pas vite il faisait des plus grands pas que moi....peut importe,nous marchâmes,traversant les ruels désertent faiblement éclairées par de simple lampadair,d'ailleurs certain clignotaient dangereusement...bref m'en fichais des réberbères...Entre Bill qui faisait mumuse avec sa bouche et moi qui essayais de me repérer,c'était plutôt commique,après encore quelques minutes de marche,Bill crispa sa main sur mon épaule,je me stopais net et le regardai,lui me sortit un "ici" regardant vers la droite,je me penche un peu puis regarde alors..En effet c'était bien là,je lui répondis alors.

Oui c'est là !

Ben non, je n'ai pas l'habitude de sortir le soir après les cours pour visiter. Je suis plutôt cartésien et j'aime bien retourner dans ma chambre une fois les cours et le repas finis. Rester deux bonnes heures sur l'ordinateur puis faire quelques devoirs, pour finir par me coucher avec les écouteurs dans les oreilles. Bref, on s'en fout du contenu de mes soirées, ça change de temps à autres en plus, parfois je file en boîte de nuit, d'autres fois je vais me balader seul dans le Parc. Mais je ne connais que le chemin allant de l'académie au parc, mais pas celui allant de cette pizzeria, avec des très beaux toilettes par ailleurs, au parc. Passons ces détails qui vont changer la face du monde...

Christina confirme ma thèse. Le bras toujours passé sur son épaule, je m'avance vers le portail en fer forgé noir avec des pointes vertes, pourquoi je m'attache à ce détail ? Arf, bonne question... Je ralentis l'allure, même si j'essaye de marcher à l'allure de la jeune fille, j'ai de grandes jambes et pour le coup j'avance encore trop vite. Je m'avance vers un banc éclairé par un lampadaire. Je m'assois après avoir lâché Christina. Le banc est légèrement humide mais bon, au pire des cas ça ne me fera qu'une tâche au derrière. Ce n'est qu'un détail quoi...
Je tourne la tête vers elle et lui demande sur un ton curieux, arf, faisons connaissance de son comportement avec un petit ami...

Nan, ce n'est pas un reproche, juste une simple question. Qu'elle ne se braque pas à cette interrogation... Je frissonne, il fait frais ce soir et puis, je ne me suis pas habillé très chaudement. Les jambes étendues, elles empietent une bonne moitié du chemin. Bon, qui aurait l'idée de se balader à dix heures et demie dans un parc... Hormis nous... Bah, beaucoup de monde quand il fait beau mais vu ce temps glacial... On préfère s'enfermer au chaud, mais je ne veux pas retrouver l'affluence de monde, le bruit et les regards des autres. Je suis finalement pas si mal sur mon banc, dans la nuit fraîche...

nous avançons alors vers l'entrée du parc,contrairement à certain je m'attachais pas au moindre détail,je regardais autour de nous,il n'y avait vraiment personne,non pas que j'avais les jetons,surtout que c'était pas comme si j'étais toute seule non plus,c'était juste une remarque parmis tant d'autre,en même temps faut être un peu taré de rester dehors et de se promenner dans froid glacial me direz-vous...je sentis l'effort de Bill pour ralentir le pas,arg je suis un boulet et fier de l'être ! Je le suivit,son bras ne m'en laissait pas vraiment le choix,mais bon,ils se dirigèrent vers un banc éclairé par un lampadère,vous voyez qu'il y a des gens qui se ballade la nuit dans le parc,sinon pourquoi mettre des lampadère hein ?Bref,il s'assit en premier,je l'imitais et fis une légère moue,le banc était humide et froid,ce qui me fit un drole d'effet d'un coup.Bon ba tampis on serait deux à avoir de l'eau sur le cul.Bill toujours égal à lui même,étendit ses longues jambes ce qui prennaient une bonne partie du chemin,en tout cas,il allait pas géner grand monde,pas comme la serveuse qui avait fahit se crèper parterre tout à l'heure..

Je regardais un peu partout,pour finalement poser mon regard sur une mauvaise herbe plantée en plein milieu du chemin de sable,arf,le détail qui tu,je la regardait comme si c'était l'intrue,qu'elle était d'ailleurs.J'allais passer pour une maniaque à la regarder comme ça,bon quand même quand on me regardait,on me voyait comme une fille entrain de regarder le sol,pas celle qui faisait une fixation sur une malheureuse herbe.Quand j'entendis la voix de Bill,je relevais la tête le regardant,quand j'entendis sa question,je me la répétai au moins trois fois avant de comprendre,arf mon cerveau ramolissait ou quoi..Je souris alors légèrement après avoir capté,il allait me prendre pour une folle enfin bon.je réfléchis un instant puis le regardais à nouveau puis me lançais à lui répondre.

Ba..Jalouse oui un peu tout de même..pas au point de pister la personne,car je me base sur la confiance avant tout..Pour ce qui est du possessive,je suis pas préteuse mais pas collante,c'est pas moi qui vais te coller partout où tu iras si ça peut te rassurer...

je lui retournai la question,il n'y avait pas de raison,puisqu'il voulait mieu me connaître,ça marcherait dans les deux sens.

Et toi ?

Non, le banc n'est pas humide, il est mouillé... Bref, on aura juste une tâche foncée au cul. Bon, sur un jean délavé, ça ne devrait pas trop se voir, de toute manière qui aurait idée de me reluquer le derrière à dix heures et demie du soir. Attention, bientôt je vais exposer une théorie comme quoi l'eau mouille et le feu brûle. Ok ok, je me tais...
Christina prend un sacré moment avant de me répondre. J'avoue avoir cru à un moment qu'elle se braquait mais nan, elle réfléchit simplement. Je l'écoute attentivement,relevant chaque mot pour en conclure que je suis tombé sur une nana qui n'est pas prêteuse mais qui sait lâcher la bride. Bon, ça va, ce n'est pas une fille qui va me garder comme si elle m'avait acheter pour deux milliards, et ce n'est pas non plus celle qui va me donner des nouvelles tous les deux mois... Puis, tout gentiment, elle me retourne la question. Je soupire et réfléchis un instant avant de répondre avec un temps de réaction pas aussi long que le sien:

Bah, tout ça pour simplement dire que je ne suis pas du genre à coller mais au contraire, à laisser vivre. Bon, après faudra voir, mais je trouve que je ne suis pas du genre à imposer des choses selon mes envies.
P'tin, je me les pelle moi... Je frissone sur mon banc avec le cul trempé, je vais attraper encore froid si ça continue. Oui, mon banc, je viens de l'acheter... Bref, on s'en fout...
Je me redresse un peu et replis mes jambes, je néglige trop mon attitude, ça va pas aller... Bref, au lieu de me poser des questions débiles et ne me foutre de ma propre gueule, je ferais mieux de me réchauffer rapidement. Mais avec quelle source de chaleur hormis celle du lampadaire - oui, c'est de la chaleur !! - et celle des corps humains. Ok, je sors...

Bill me répondis plus rapidement que moi,enfin bon c'était pas une course,mieu vaut réfléchir et dire les chose bien comme il faut,que de se lancer à répondre en faisant des "heu..." tout les deux mots et de mettre trois plombes.Donc j'avais enface de moi un mec qui aimait la liberté,qui n'était pas collant et qui ne suportait pas le flicage.Pour le côté flicage,il pouvait dormir sur ses deux oreilles,je ne le ferais pas.Pour la jalousie,il l'était un peu comme tout le monde,le faite que je fréquente des mec il ne me fera pas de crise même si desfois c'est limite.J'acquiesce d'un signe de tête,je le vis alors frissonner,par réchaufé notre petit Bill,ba enfaite faut pas penser au froid,la preuve maintenant que j'y pense je reconnais qu'il fait vraiment froid..Arf.Je croisai mes bras histoire de concentrer le maximum de chaleurncroisant les jambes pour la même raison.Vivement que l'été ou simplement le printemps,enfin que les temps chauds arrivent quoi,l'hiver c'est bien gentil mais là il s'incruste bien..Qu'on vienne pas nous parler du réchauffement climatique...le silence se réincruste tranquillement et aucun de nous deux pour le jerter.Je ne savais plus quoi faire ni quoi dire,soit continuer les questions soit ba je sais pas moi...Mitto ? mais pas du tout voyons...Je cherchais une chose positive à cette température,mmmm pas d'insecte ? C'est vrai que les petite bestiol qui vous courent partout dessus,se posent sur ce que vous manges et pir qui vous piquent...Enfaite toute chose à ses avantages et ses inconvénients..Arf,c'est seulement maintenant que je constate ça,fiou...Je regarde devant moi,un regard vide et pensif...

Le silence, chose si abstraite que l'on ne pourrait la qualifier par des mots, devient roi et s'impose avec le froid. De dernier se glisse entre les herbes, les roches porreuses, les arbres et bien évidemment les vêtements. Essayant de limiter les frissons même si, parait-il, ça nous réchauffe, je braque la tête en arrière, dévoilant ma gorge à la nuit. Ne vous inquiétez pas, c'est lorsque le silence pèse trop et que vous êtres trop tâche pour pouvoir le briser. Vous ne l'avez jamais fait ?? Ou alors on peut pencher la tête en arrière lorsqu'on n'en revient pas d'une chose ou d'une autre. Bref...
Fixant d'un regard vague la lumière sortant du néon du lampadaire, je baille et frissonnant ce qui me vaut de me mordre la langue, et je peux vous assurer que ça fait mal. N'en montrant rien à personne, je reprends une position "normale" et lanc eun regard en coin à Christina qui se réchauffe comme elle peut. Pour ma part, ça fait un moment que j'ai les bras croisés, mais les jambes, évitons ça fait très éfféminé en revanche.

On dirait un vieux couple qui se connait depuis leur quatorze ans et qui on en aujourd'hui quarante. Bon, tout ça pour vous dire que c'est plat, très plat, trop plat... C'est peut-être dû à la nouveauté de notre relation, mais bon... Je ne suis pas du genre à me jeter sur les personnes mais pas non plus à les ignorer. Mais à la fois, je ne veux pas paraître trop aventureux et tâteur du cu ou coureur de jupon, bref, qui a des idées que trop mal placées et tournées.
Je tends un bras pour le passer sur l'épaule à Christina et la serrer légèrement contre moi. Bah, primo, autant ça me réchauffe - nan, je ne la considère pas comme un radiateur ambulant - et desio, le geste est assez affectif même si deux amis auraient bie pu se le faire. En y pensant, je revois un couple de vieux, un pépé qui roumègue sans arrête et une petite vieille qui se plant tout le temps. Cette pensée à le mérite de me faire frissonner. Je me tuerais avant d'être vieux, ça c'est une chose acquise.

Le silence ne mettant plus mal à l'aise qu'autre chose, je décide de rvenir à la charge avec mes questions, certes cons, mais bon, je me renseigne sur ses traits de caractères principaux ainsi que sa vie sentimentale, pour savoir ne quoi pas faire et vis-versa. Je pose un regard doux sur son visage et lui demande dans un murmure mais qu'elle entendra:

On pourrait dire que j'y vais au culot, je sais, et alors . Je ne vais pas prendre des pincettes pour lui demander si elle compte ses ex ou plus... Elle est pas en sucre, et puis, elle risque de me retourner la question, je lui répondrais franchement, on va pas commencer les cachotteries à deux balles de gamin de treize ans...

Ce silence laissait paraître un aspect un peu morbide. La nuit sombre nous entourant de toute part,seule la lumière du lampadaire formant une sorte de cercle jaune nous sauvait de cette pénombre envahissante. L’ombre des arbres, faiblement éclairé par cette source de lumière, ondulant au vent, plus le bruissement des feuilles se fracassant les unes contre les autres. Les bruits de la nuit se laissaient clairement entendre par ce silence,le bruit de la ville et des habitants du parcs cachés dans les buissons nous regardant de leur yeux apeurés., étaient accompagné par se froid glacial,nous faisant frissonner,glaçant cet environnement qui au jour est si paisible et reposant,là où l’on se défoule et s’amuse,une fois la nuit tombé,tout cela disparaît dans la pénombre anéantissant tout sur son passage.. Il ne manquait plus que les tombes,les mort-vivants en sortant avec Michael Jackson accompagné de thriller et le tour était joué.

Voilà les films que l’on peut se faire facilement dans une ambiance si froide et si sombre. Quand le bras de Bill vint se poser sur mon épaule,me rapprochant de lui,la chaleur de son corps me réchauffait. De sa présence il accompagnait cette lumière à vaincre cette nuit. je devrais faire un film tien je suis mure pour écrire des scénarios..

Brisant à nouveau le silence de sa voix qui m’était réconfortante et protectrice,je relève la tête croisant son regard qui était doux. C’était une des rare fois qu’il me regardait ainsi,j’étais une vénarde,car je devais être bien l’une des rares personnes qui avait le droit à ses regards doux,calmes et posés. Il faut déjà s’imaginer aux premières approches, qu’il soit en mesure de donner temps de chaleur par un regard ou simplement être moins froid et distant qu’il ne l’est au début…

Il me demandait alors si la liste était longue avant lui. J’étais plutôt sentimentale,je refourguais toute histoire d’un soir,préférant les sentiments fort,me basant sur la confiance qui n’est pas toujours simple à accorder,je me verrais vraiment mal aguicher tout les mecs du coin pour un soir.. Enfin bref j’étais tout sauf un coup d’un soir. Je lui répondis alors plus rapidement qu’à la question précédente.

Pas vraiment. J’ai eu quelques relations. Je privilégies les relations longues,alors ça ne laisse pas de place au coup d’un soir. J’aime les choses qui peuvent avoir une véritable existence que de baser ma vie sur le cul..

Aller ça c’était dis. Je finis alors.

Mais je ne suis pas contre le sex.. J’ai juste besoin de sentir de la confiance pour me lancer..

Ba oui qu’il ne pense pas que je sois une sainte non plus,ce qui n’était pas le cas. Puis comme il devait s’en douter,j’enchaîne alors.

Comme tu dois te douter,je te retourne cette question…

Une brise glacée vient secouer les branches du grand chêne qui nous fait face. Les feuilles frémissent dans un soupir las. En effet, la vie d'une feuille de doit pas être remplie d'aventures extraordinaires. Tu peux juste marcher dessus par des milliers d'insectes et tu crèves lorsque 'automne arrive et te décroche de la branche. Ou encore, le ballon que l'on coince dans une branche et on ne prend pas la peine de faire attention: on arrache tout tant qu'on a le ballon... Oui, je l'avoue, je vais écrire un livre sur la vie des feuilles de chêne dans un parc urbain. Mais plus sécrieusement, ces feuilles voyent tout, savent tout ce qui se passent... Bref, je commence à construire des théories sur une intelligence surdéveloppée des feuilles... On va prendre trois cachets et un sommnifère, ça ira mieux...

Après cette séquence dédiée à la vie de feuilles d'arbres, passons à quelque chose de plus immédiat... Gardant Christina dans mes bras, je l'écoute m'exposer ses principes relationnels avec un jeune homme. Elle est pas du genre aventure d'une nuit. Avant qu'il y est mal entendu, ce n'est pas du tout un défaut ni un reproche, au contraire, il vaut mieux l'être que de ramener une personne différente tous les trois jours. Elle préviligie les choses ayant de l'avenir, avec une base plus solide que le cul. Disons que maintenant c'est devenu un critère donc, parfois, ça compte autant l'un que l'autre. Personnellement, j'attache plus d'importance à la personne qu'à son cul...

Puis elle dévie sur le sujet toujours bateau du sexe et tout la tralàlà. J'hausse un sourcil, à la base, j'étais pas du tout parti dans cette optique là, mais bon, elle doit sûrement répondre à une question que j'aurais certainement posé, donc, ce qui est pris n'est plus à prendre. Et bien évidemment, elle me retourne la question, je suis déjà plus embrarrassé. Je semble réfélchir pour ne pas dire de conneries ou même détourner la question mais je sens qu'il n'y aura aucun issue de secours. Alors soyons franc, direct et sincère. Plus facile à dire qu'à faire en tout cas. Il faut bien choisir ses mots pour éviter toute ambiguëté pouvant porter à confusion. Je tousse pour m'éclaircir la voi et surtout chercher à les bons mots à employer au bon moment. Puis, prenant mon courage à deux mains, je me retourne enfin vers elle, car oui, depuis toite à l'heure je fixais mes pieds en cherchant l'inspiration, comme si des chaussures pourraient être une muse... Après tout, qui sait, on s'inspire de ce qu'on a non ?! Bon, depuis toute à l'heure j'évite la réponse mais bon, va bien falloir l'articuler cette connerie. Je fais une petite moue hésitante de donnant un air de gamin qui cherche la réponse à la question du professeur de maths, vous savez, les problèmes du genre: Une baignoire se remplie à la vitesse de deux litres toutes les trente secondes mais... Erf, je réponds enfin à Christina après une longue attente:

Boulette... Comment rattraper ça, car dit ainsi, c'est très très ambigüe. Au tout cas, même si je me contente de le penser, je ne les ramène pas chez moi, je me contente de leur parler, de les flatter ou de les enfoncer, tout dépend de la fille et de mon humeur. Puis plus rien, nada, je reste assez sage. Je continue sur la même lancée que précédemment:

Et évidemment, esprit masculin mal placé, je ne peux réprimer un petit moue assez osée dans le genre. Mais je m'empresse de la cacher, on va pas se faire passer pour le pervers du coin, ce que je ne suis pas. C'était juste pour apputer mes propos, rien de plus, rien de moins...

Apparemment,ce cher Bill avait plus de mal que moi à répondre à cette question,il semblait hésiter,tourner sa langue une bonne dizaine de fois dans sa bouche avant de parler,c’était un des conseil écrient dans des magazine pour les jeunes. le nombre de chose que conseil les magazine,son plus fait pour appâter les clients que de leur donner de véritables conseils,comme si une seule petite journaliste pouvait avoir la solution à tout les problèmes existant entre les personnes ou du point de vu santé.. Une journaliste ou un à ce que je sache n’est pas médecin ni le roi de l‘amour,il doit juste savoir vendre ce qu’il écrit… Et oui je m’amuse à lire les conneries que peuvent bien raconter ses écrivains des jolis cœur. Les personnes qui y croient doivent être naïve,il n’y a qu’eux qui peuvent résoudre ou non leur problème,c’est pas en écoutant comme l’évangile lu aux chrétiens et de faire ce qu’on nous dit sans réfléchir que ça va avancer…Il n’y a d’ailleurs pas seulement sur les problèmes de personnes,rien que sur les people,les journalistes se batte pour avoir l’info la plus croustillantes sur la star du moment,parfois même près,enfin parfois souvent, écrire les pires mensonges,celle qui va éveiller notre attention,nous pousser à le raconter autour de nous,étendre une intox totale. Petit coup de gueule au passage pour un hors sujet total…

Bill quitta ses chaussures pour me regarder de nouveau,et oui et oui,je ne le savais pas non plus mais nos chaussures nous donnent de l’assurance et de l’inspiration. Bon je ne vais pas épiloguer trois plombes sur de simples baskets. Avait-il espéré que j’oublie ce retournement de question , Et bien c’était peine perdue,je le regardais depuis tout à l’heure attendant patiemment une réponse de sa part. Sa moue me fit penser à celle d’un gamin à qui on collait une colle ou simplement cherchant une réponse difficile,presque impossible à trouver la réponse. J’hausse alors un sourcil ne le quittant pas des yeux,sait-on jamais il pouvait partir en courrant,bon j’aurais eu le temps de la rattraper étant donné que j’étais entouré de son bras.. Bon qu’il crache le morceau,c’est bon j’étais prête psychologiquement. Il finit enfin par ouvrir le bec et me répondre enfin. Il me dis alors qu’il ne cumulait pas les relations,qu’il était réputer pour être un mec fidèle. Et il avais du mal à me dire ça ? Arf attention c’était peut-être simplement un avant go il continuait par m’expliquer que en ce moment il se plaisait à brancher quelques nana en boîte en voulant préciser que ce n’était rien de bien méchant. J’en déduit que ça ne finissait pas au lit.

Bon,avant d’afficher la moindre réaction je repassais cette phrase dans ma tête,il ne cumulait pas le nombre de relations,peut-être que ça faisait longtemps avant elle qu’il n’était pas sortit avec de fille et donc pour compenser il branchait quelques nana pour se distraire.. Et puis rien de bien méchant,ça devait vouloir dire que ça n’allait jamais loin.. M’interprétai-je ce que je voulais en penser,voulant le laisser comme un petit ange totalement blanc et me bercer d’illusions ou avais-je relativement saisit la réalité,lui seul le savait. Il acheva alors par un « qu’il n’aimait pas les nones »,arf avait-il prit ma réponse à l’envers.. Peut-être. En tout les cas,il essaya de cacher une petite moue osée. Je souris légèrement. Bon alors nous allons répondre à ses jolies phrases. Je commence alors.

J’apprécie ta franchise. Je ne change pour le moment pas mon regard sur toi.

En d’autres thermes,ça me fait rien étant donner que ça ne prend pas d’importance,après tout il fait ce qui peu l’amuser, du moment que ça devenait pas de la tromperie je ne dirais rien. Puis j’achevai en disant.

Et ba ça tombe bien je suis loin d’être une sainte !

Je lui souris.

Pendant qu'elle fait ses déductions sur le fait que je branche quelques demoiselles en boîte mais que c'est sans conséquence, je fixe le sol avec insistance, je ne sais pourquoi, je dois bien l'avouer. On pourrait croire que j'ai la tête ailleurs, que je ne l'écoute pas mais au contraire, je shoppe chaque mot et les tourne dans tous les sens. Nan, n'exagérons rien, je l'écoute attentivement, ça ne passe pas dasn l'oreille droite pour sortir par la gauche. Ces mots ne sont pas un courant d'air qui me frôle mais qui disparaît dès qu'on ouvre la porte. De toute manière, sur quoi me concentrer de plus dans ce silence où seule la voix posée et douce de Christina me parvient aux oreilles. Je ne suis pas d'humeur à écouter ni la plainte sinistre du vent, ni le hurlement dernier d'un chien abandonné et je ne sais quoi encore. Je me contente de me laisser bercer dans les bras de la jolie brune à mes côtés, avec le chant nuptial du vent et le frémissement engourdi des feuilles. La face ronde et blanche de la lune hautement perchée dans le ciel éclaire le sentier, enfin, le parc dans son ensemble aussi. Le lampadaire derrière nous commencer à grésiller et à lancer des mouvements saccadés de lumière. On se croirait dans un film d'horreur à la con. Bientôt, un super lapin bionique va sortir du buisson d dernière nous et nous pointer avec un énorme bazooka. Il va nous demander des carottes à gogo avant d'exterminer le monde. Je pense que j'ai une âme de réalisateur de film... Passons... C'est pas les carottes qui vont à gogo mais les conneries plutôt...

Christina enchaîne assez rapidement sur le fait que ma franchise est appréciable. Ca dépend des jours, des humeurs et des personnes, car je met rarement des fleurs autour de la bulle lorsque je pense quelque chose. Je dis les choses comme elles sont, et puis merde, il est pas en sucre le monde ?! Donc, si je tombe sur un suceptible à qui je fais voir la réalité et qu'il se braque... Que grand bien lui fasse, j'en ai rien à foutre, je dois bien vous l'avouer.
Ensuite elle me répond que son regard, porté sur moi, n'a pas changé. Mais je ne sais pas quel regard elle avait à la base donc sa réponse est bien gentille mais elle ne m'avance strictement à rien du tout. Je me contente de répondre par une petite moue et un haussement d'épaule vague.
Bon, la Pitchounne nous fnie sur le fait qu'elle n'est pas une sainte, ce qui rejoint ce que je disais sur le fait que j'aime pas les filles qui vivent dans un couvent et qui ont un balai dans le cul. Je ne dis pas par là que je préfère les grosses connasses et allumeuses qui vous draguent juste pour vous avoir sous les draps le soir même. Son sourire à le mérite de m'en tirer un à mon tour, se dessinant sur mes lèvres.

Je commence à avoir moins froid, et puis, en lui parlant, je n'y fais plus attention du tout. Et on ne peut le contester, il y a aussi la chaleur humaine... Je lui lance un regard, comment dire, amusé mais à la fois sincère. Je descends ma main jusqu'à sa hanche et me rapproche lentement d'elle jusqu'à ce que nos lèvres se rencontrent pour une énième fois. Oui, j'avoue que je ne compte plus, et puis, ça ne sert à rien de compter combien de fois je l'embrasse en une journée. Et pourquoi pas ? Je pourrais tenir un journal de comptabilité et en faire des statistiques... Je sors avec ma connerie moi. Bref, tout ça pour dire que je l'embrasse gentiment. J'ai le temps pour corser les choses, mais disons que je ne veux pas m'abaisser à lui enfoncer la langue dans la gorge juste pour faire style de... de... Ben que, j'ai embrassé une fille, c'était profond, mais pas la profondeur côté sentiement, nan, profondeur en terme de distance. Quelle élégance me direz-vous !!

Pendant mes brillantes déductions,enfin plutôt ma vision de voir les choses, ce qui quand on y réfléchit bien n’est pas une déduction, roo et puis qu’est-ce qu’on s’en fou enfaîte. Oui donc pendant ce temps là Bill avait le regard braqué sur le sol,tout en lui parlant je jetais un regard pour voir ce qui pouvait y avoir d’autant attirant sur le sol,rien du sable mêlé à des petits cailloux et quelques gravats… Tien il devait y avoir eu des travaux par ici, sûrement en fixant ce banc au sol,il devait pas être vieux celui là alors, en même temps la couleur vert bouteille qu’affichait celui-ci était intact sans le moindre graffiti ni éraflures en forme de cœur avec écrit A+J initiale d’un jeune couple voulant afficher leur amour,histoire de marquer dans le bois la preuve de cet amour…Un peu stupide et puis qui nous dis que c’est pas un simple mec ou une simple nana qui a gravé cela comme un amour qui n’est pour le moment ou ne sera jamais réciproque,une sorte de rêve. Tout est possible et inimaginable. Bon revenons à cette conversation là par ce que là je m’éloigne dangereusement.

La lune nous éclairait de sa lumière blanche,remplaçant la lumière du lampadaire à côté de nous qui commençait à faiblir dangereusement,bon ba faut voir le bon côté des choses,nous ne finirons pas dans le noir total. Et puis d’autre lampadaire étaient visible dans le parc un peu partout,semblaient des étoiles mais sur le sol,des étoiles artificielles, renaissantes même après leur mort,juste en la remplaçant par une lumière jeune et pleine de vie. Je vais vous prouvez maintenant qu’un lampadaire est un être vivants et immortel !

Un joli sourire illumina le visage de Bill qui avait relevé sa tête depuis quelques minutes mais il est important de le souligner. La sensation de froid m’avait quitté, enfaîte en parlant d’autre chose on oubli et puis le corps de Bill contre le mien aidait plutôt pas mal. Je me rendis compte que je le regardait fixement,comme si je voulais enregistrer toutes les parties de son visage pour ne jamais les oublier. Il avait des traits fin,peut-être que c’était son maquillage autour de ses yeux qui accentuait ses traits et laissait apparaître un regard sincère, un regard envoûtant nampèche,je me demandais,oui comme si c’était le moment de se poser des questions aussi connes,comment il faisait pour réussir à faire tenir ses cheveux hérissé ainsi. Non mais franchement ça mérite du respect quoi,le temps que ça devait lui prendre et tout, ça lui donnait un petit côté manga et une originalité totale. Je devrais lui louer un culte tien.

Sa main qui était précédemment sur mon épaule,arriva en quelques seconde sur ma hanche,m’approchant jusqu’à ce que nos lèvres se rencontrent une nouvelle fois, d’un baiser toujours aussi doux. Une preuve qu’il n’était peut-être,ba quoi je peux me tromper mais je pense pas, qu’il n’était pas superficiel. bon je vais éviter de me lancer dans des explications scabreuse qui pourraient apparaître complètement à l’opposer de ce que j’aurais voulu dire. Sans rompre ce lien,je pose alors une main sur son torse,savourant chaque secondes,puis je me reculai pour respirer et le regarder d’un regard pétillant me noyant littéralement dans son regard,glissai une main sur sa joue pour finalement poser ma tête sur lui fermant quelques instant les yeux.

Lèvres contre lèvres, comme si nous fesons qu'un, elle pose sa main sur mon torse et fait durer la chose comme il se doit. Je ne demande rien de plus, que de rester là, auprès d'elle. Je serre doucement mes doigts sur ses hanches, et ne rapproche encore un peu – oui, c'est encore possible -. Puis, elle se décolle de mon empreinte, normal, personne n'a un souffle éternel. Je la regarde tendrement, en retour elle me plante un regard pétillant dans le mien, elle y plonge sans en savoir les risques encourus. Courageuse ou naïve ? J'avoue que je ne serais dire... Lorsque ses doigts me frolent la joue, un léger frisson me parcourt le dos avant qu'un sourire voilé par l'obscurité s'esquisse sur mes lèvres imprégnées des siennes. Christina calle sa tête sur mon épaule, elle ferme les yeux. Je reste silencieux, me contentant de lui enlever une mèche rebelle d'en travers du visage. D'un geste rapide, un petit revers de main je dégage la mèche de son visage pour profiter de son éclat. Dans un léger soufffle, je soupire d'apaisement, gardant ma main autour de sa taille et l'autre , je la déplace lentement sur son genoux...

Dans un dernier grésillement, le lampadaire s'éteint avec une légère étincelle. Je lève le regard vers le néon vidé de vie et d'énergie. Haussant un sourcil, je lance un brerf coup d'oeil aux autres pour voir si c'est celui là qui déconne ou tous. Bah, j'ai juste choisi le mauvais lampadaire, ça vous étonne ?! Mais le doux halo de la lune suffit à nous éclairer, et puis, le pénombre n'est pas si mal, elle est apaisante et voile les choses, les rend plus mystérieuses et sombres à la fois. L'obscurité est un refuge comme un autre, mais de loin le plus mélancolique. On se cache à la lumière pour ne pas se montrer, qu'on puisse déduire et lire vos émotions d'un simple regard. Le regard est la fenêtre sur l'âme dit-on... Pas faux...

Je reste callé contre Christina, au chaud en prime. Bah, le froid qui tente de me mordre les joues et de me faire frissonner commence à abandonner ce but. J'oublie le monde qui nous entoure, pense juste au moment présent, veillant à ne faire et ne dire aucune chose déplacée. On ne va pas bousculer les choses... Au risque de les faire reculer...
Le silence s'impose peu à peu, ce n'est pas plus mal après tout. Je me contente de faire voyager mon regard sur le chemin devant nous, la silhouette attirante de Christina et mes pieds. C'est différent tout ça mais bon, chacun à le mérite d'attirer mon regard sur eux. Je me décide à poser ma tête légèrement au-dessus celle de Christina. Puis, brisant ce silence, je lui dis: sur un ton plat mais sincère, très honnête:

C'est vrai... Ca faisait un moment que je ne me sentais pas bien, mal à l'aise, pas à ma place quoique je fasse. Mais pour une fois, je ne me sens pas de trop, ni trop en marge.

Ses doigts se resserrèrent sur mes hanches, se rapprochant encore, ba au moins le froid, je n’y faisais vraiment plus attention. La nuit glacée nous entourait sans pour autant nous enfermer dans un froid insupportable à grelotter nous rapprochant d’une mort lente et douloureuse, seule la présence de Bill serré entre ses bras avait quelque chose de rassurant et on pouvait pas le nier, réchauffant, empêchant la légère brise de s’étendre sur notre peau fragile. Son sourire à mon frôlement de joue, m’apaise. Une fois ma tête posé sur son épaule, je me pris une de mes mèches de cheveux brunes dans la tronche… Oui les cheveux long c’est bien mais pas toujours pratique et confortable, même avant que j’ai eu le temps de faire ouf, il me la retira, la remontant et la coinçant derrière l’oreille. Je laissai se dessiner sur mes lèvres, un léger sourire en guise de remerciement. Il me garda entre ses bras, ce qui me donnais l’impression d’être en sécurité, protégé…

Le bruit d’une ampoule grillée, me fit rouvrire les yeux, je constatait alors que le lampadaire nous avait lâché, mais la lune suffisait finalement, la pleine lune éclairant presque mieux que le lampadaire à la lumière précédente saccadée. Cette fausse pénombre nous rendait plus intime, plus caché moins ouvert aux yeux indiscrets fouineurs du monde qui nous entoure, bien que personne de réellement visible et vivant ne se déplace ou ne se ballade. Peut-être un chat de gouttière chassant une misérable et vulnérable petite souris… L’oiseau dormant dans son nid luttant contre le froid cherchant les éventuelles miette de pain ou rares graines qui pourraient traîner par-ci ou par-là, quelque chose à manger quoi…Je vous réfère au bouquin écrit par mes soins sur la vie animale en hiver, sortie la semaine dernière… je sors avec ma connerie…

J’oublis alors la petite nature qui nous entour pour finalement poser mon regard vide à l’horizon en face de moi toujours la tête sur l’épaule de Bill. Je me remémorais ce qui c’était passé ce soir, oui beaucoup de chose me direz-vous, et pas des moins étrange, tout était allé si rapidement, mais valait mieux ainsi que de tourner autour du pot indéfiniment. Bon laissons le passé pour profiter de l’instant présent, j’aurais tout mon temps pour y repenser si ça me chante. Ce qui me fit revenir d’un coup dans le parc, fut de sentir la tête de Bill se poser sur la mienne, j’en eu même quelques frissons imperceptibles. Il brisa une nouvelle fois le silence pour dire que pour une rare fois il se sentait bien… Je ne bougeais pas, seulement un sourire, oui miss sourire à encore frappé, on pourrait se demander si j’étais une véritable gothic enfin bon… Ca dépendait des fois et surtout avec qui. Bref on s’en fou. Je fut partager de répondre que c’était respectif, car ça pouvait paraître con ou bien peut-être le rassurer enfin je sais pas moi… Bon aller je me lance, je prit un ton calme et posé pleine de vérité.

Moi aussi…

Oua quelle grande phrase…Enfin même si j’en avais pas l’air, j’étais pas souvent très alaise, on pourrait croire le contraire pourtant mais c’est une carapace ou une apparence qui se révèle totalement fausse… Mais là tout le mal être que je pouvais éprouver il y a quelques minute avant e parc avait disparu comme le froid…

» Christina klein
» Suis-je seul ( Pv Christina )