20h10... Mangeons... [ PV Christina ! ]

Toujours au creu de mes bras, je pose mon regard sur les traits fin du visage de Christina. Son regard souligné de noirs, de long cheveux bruns avec une mèche par-ci et par-là blonde. Un nez discret même s'il est un milieu de la figure, comme le dit l'expression, des lèvres fruitées auxquelles j'ai déjà gouté... Bref, même s'il y a sûrement mieux sur la planète – vu que je ne la connais pas entièrement – mais l'amour rend aveugle dit-on. Mais est-ce que c'est de l'amour au moins ? J'en sais rien à vrai dire. En revanche, je pense que le long frisson qui m'a parcouru dans les toilettes de cette pizzeria n'était pas l'oeuvre du St-Esprit. Et en ce moment même; si je frissone, ce n'est pas de froid, enfin, je suppose. Bon, arrêtons avec nos suppositions de merde, profitons de l'instant présent puisque rien n'ai garanti dans le futur...

Attention, Christina me sort la phrase spirituelle de cette belle année 2008, la phrase du genre spirituelle, qui se contente de deux mots... Bon, je vais cesser de me foutre d'elle. On va dire que c'est l'émotion qui lui perdre son vocabulaire. Bah, au moins, on est bien tous les deux, c'est toujours ça de prit. Et puis, ça m'assure de son bien-être avec moi.
Il est vrai que ça fait un moment que je n'ai pas pris une demoiselle dans mes bras. La dernière doit remonter à plus d'un an... Oui, j'ai marqué une petite pause, de toute manière, je ne courrais pas après les filles et elles ne me courraient pas après donc... Je ne peux pas dire que je n'ai eu aucune demande, mais en tout cas, mes réponses étaient négatives à chaque fois.
Ma réponse à la sienne, un vague sourire avant d'écouter le souffle glacial du vent me soulever quelques mèches rebelles.

Le silence enveloppe la nuit devenant sombre voire noire avec ce lampadaire qui a grillé. Bah, c'est pas comme si un sérial killer allait sortir de derrière les buissons et nous étriper à vif donc, pas d'inquiètude à se faire je pense. Et puis, on sent en sécurité dans les bras l'un de l'autre.
Je me demande quelle il est ? Nan pas que je m'ennuie, bien au contraire. Je veux savoir combien de temps il me reste à l'avoir contre moi, en ma possession... Je soupire et enlève ma main de son genoux pour ne la passer dans le cou et m'étirer légèrement. Le froid ça engourdi, il n'y a rien à redire là-dessus.
Brisant toujoirs ce silence, au risque d'être chiant, je lui demande:

>> Tu es du genre histoires qui durent tant qu'elles peuvent durer ?!

Me doutant légèrement qu’il se foutrait de ma gueule, encore heureux pas ouvertement, mais le connaissant un peu, le foutage de gueule et lui ça faisait un ! je souriais intérieurement, je reconnais que j’avais fais preuve d’un grand élan de vocabulaire très structuré, belle prose et tout, bref je ne pouvais que faire des jaloux, erf, ok je me tais. Aller c’est l’émotion ? Oui toujours fidèle à moi même, c’est jamais de ma faute toujours celle du voisin, mais bon on se refait pas…

M’écartant des problème psychologiques et physique de ma petite personnes, je me r’intéresse à cette nuit glacée, oui j’avais beau être dans ses bras, je revit une séries TV regardé hier soir, je reconnais que dans la nuit seule, je rase les mur, mais alors quand je regarde style les experts dans mes soirées libre, et que contrainte à sortir malgré moi, je ne rasais plus les mur, je rentrais presque dedans. Et bien quoi ? c’est vrai, avec les horreurs qu’il nous colle sous le nez, ça donne rapidement froid dans le dos, même si tout cela est fictif, il y a tout des même des attardés mental qui te suive, te piste pour finalement de violer, te mettre dans un sac et te jeter dans un lac ! Non je ne suis pas du tout parano.. Mais bon déjà être deux ça rassure forcément, surtout quand vous êtes avec quelqu’un de 1m80 de hauteur !

Hop là c’est partit, voici la question qui tu… Bon lui au moins sortait des phrases et comblait le blanc que je laissais bien sagement s’installer. Il en avais du mérite pourtant. « tu es du genre histoire qui durent tant qu’elles peuvent durer ? » Alors, je me remémore rapidement mes précédentes histoires qui ne sont pas bien nombreuse, enfin bon mieux vaut la qualité que la quantité non ? Mouai, bon aller on se lance c’est partit. Je pose mon regard sur ses pieds, ouah, bientôt je les prierai et leur louerai un culte ! je vais bientôt passer à la trappe moi si ça continu.. je me racle discrètement la gorge, il ne manquerait plus que je sorte une voix de fumeuse, incompréhensible et conne. Puis je me lance.

Et bien…ça dépend des situations naturellement. Mais en générale c’est plutôt des histoires qui durent, du moins ce qui me revient là tout de suite. Je sais bien me rendre compte quand c’est plus la peine d’essayer. Et toi ?

× T'inquiète pas, tu vas y arriver à me poser une question sans le "Et toi ?", j'en suis casi sûr et je te fais confiance en prime. Bah, je m'en dis rien, je me contente de le penser avec un immense sourire à la con. Elle le traduit comme elle veut, mais ce n'est pas de la moquerie pure et dure ainsi qu'assassine, je ne permettrais pas... Avec toi du moins...

× La nuit glacée envelope le parc d'un voile brumeux et frais. La lumière des lampadaire se tamisant, on va finir dans le noir complet si ça continue. Même si la scène fait plutôt penser à une nuit d'Halloween dans un cimetière et non pas romantique - chose que je ne suis et que je ne serais jamais , l'ambiance à son charme tout de même, enfin, selon moi, et donc, comme toujours, ça m'engage que mon opinion.
Pendant que Christina est pensive, je me penche sur l'hypothèse d'un sérial killer derrière la poubelle verte et qui va nous agresser pour qu'on lui donne juste deux patates et une tomate. Bref, la nuit, ça fatigue et ça fait légèrement délirer.

× Je pose enfin mon regard doux mais noir à la fois - noir pas dans le sens mauvais mais sombre à cause du manque de luminosité - sur le visage de Christina. Je réfléchis avant de répondre, évitons les conneries. Nan pas que je commence déjà à lui cacher des choses mais bon, je ne veux pas regretter mes dires après. J'éclaircis ma voix et dégutis pour me lancer dans ma réponse, mais toujours à mot pensé et limite couvert:

× Toujours aussi optimiste et positif, j'embraye:

En y réfléchissant un peu, c'est clair qu'appart le "moi aussi" et le "et toi?" je sortais rien d'autre. raa je me suis déjà montré plus causante,heureusement que c'était pas la première fois que je me retrouvais avec lui, il aurais pu penser que j'était handicapé ou avais des problèmes d'élocutions..Je me redressai un peu car d'une part je commençais à descendre, j'aurais finis sur ses genoux si ça continuait et de deux ba je voulais voir sa tête, car oui ça faisait un moment que j'avais regardé herbes par herbes le parc qui était devant nous et je commençais à me lasser de le regarder jugeant que je commençait à le connaître par coeur...

Retrouvant une position plus digne je jetai un regard en sa direction, un immense sourire sur ses lèvres, il devait penser comme moi il y a quelques instant auparavant. quoique enfaite j'en savais rien, je n'étais pas devin ni diseuse de bonne avanture.Puis quelques secondes voir minutes passèrent quand il reposa ses yeux sur moi, avec le maquillage sur ses yeux et l'absence de lumière de notre lampadaire plus ceux autour qui avaient l'air de s'effacer lentement, arf peut-être simplement car la lune était à moitié caché derrière un nuage, lui donnais un regard noir bienque doux.Encore un peu de patience et voilà que j'eu sa réponse.Je l'écoutais, comme depuis le début d'ailleurs, en silence, ça non plus sa changeait pas. Alors lui aussi était pour les relations longue, enfin je me comprends.Il racontait ça d'une façon très optimiste. En même temps il avait raison. il termina en disant qu'il choisissait une personne avec qui il pensait que ça pouvait marcher. Au passage se lancer dans un truc avec qui tu pense que c'est un peu mort, c'est pas fréquent que tu t'embarque là-dedans, ou alors c'est des personne extrèmement à fond dans l'autre. Il finit en précisant que c'était donc pas avec la première venue. il avait des valeur qui étaient aussi les siennes, du moins pour le moment,il y aura bien à un moment ou un autre où l'on sera pas d'accord. Quoique,vague souvenir, il y avais déjà une chose qui les diférenciaient, du moins un peu, lui était un peu voir pas mal matcho sur les bords et moi et bien féministe. enfin bref je m'attarde sur des truc je vous jure...Tout ça pour dire et bien heu..Aller on s'en fou.

bon aller je vais me lancer à poser ma première véritable question ! Attention préparer la bouteille de champagne c'est partie. les questions relancé ça va bien mais tâchons, si il le veux bien, raconter un peu notre passé, enfin surtout le sien, car c'est vrai, depuis le début, il se fait discret sur celà... je repris alors la parole après avoir réfléchis comment tourner ma question.

Et heu sinon,en dehors de tes histoires d'amours, ta vie se présente comment ?

Voilà au moins, c'était une question général,bon ok, mal poser je vous l'accorde et encore qu'est-ce que ça aurait été si je ne l'avais pas posé d'abors dans la tête.. je voulu tout de même rajouter.

Bien sûr, c'est ta vie, si tu ne veux pas t'étendre là-dessus je comprendrais tu sais...

Je suis si visible que ça lorsque je doute de ces capacités à aligner deux mots sans placer un "Et toi?" ou encore un "Moi aussi". Je hausse un sourcil avant d'estomper une moue mitigée avec un sourire amusé et vague. Elle se redresse d'un seul coup, je ne bronche pas, quoique surpris de sa soudaine envie d'être plus droite et donc moins avachie. En revanche, j'apprécie le fait qu'elle me regarde enfin dans les yeux car depuis toute à l'heure elle reluque les plantes. Je sais que je ne suis pas un canon de beauté, mais bon, à ce rythme là, on va pas aller bien loin. Dans la rue, elle va regarder la merde de chien bien fraîche au lieu de me lancer un bref regard, après tout, tout est une question de goûts. Chacun est unique par ses goûts et ses préférences donc, je les accepte toute, quoiqu'être omnis du regard pour une merde... Bref...

Elle se lance enfin dans une véritable question qui a le mérite de me tirer une moue gênée en partie sur les lèvres. Je ne suis pas habitué à me dévoiler. Mon passé, je préfère le garder pour moi mais bon, une relation implique de la confiance. Je peux lui omettre des choses, comme tout couple normalement constitué, je n'irais pas jusqu'à lui mentir mais bon...
Je prends une profonde inspiration qui gonfle bien le torse avant de tout expirer lentement. J'ouvre donc la bouche mais la referme aussitôt, ne donant aucune réponse sauf un faible amas de buée. Puis, la Miss précise que je ne suis pas obligé de répondre, mais bon, si je m'y oppose déjà, on va pas aller bien loin tous les deux à vrai dire. Prenant mon courage à deux mains, je lui lance un bref regard avant de le poser sur mes chaussures avant de commencer à articuler:

Toujours hésitant, j'ose peu répondre à sa question dans un terme général. Peut-être qu'en mettant enplace un système où on dévoile chacun son tour une bribe sur son passé ou ses projets d'avenir ça avancera mieux et plus vite pour qu'ensuite on parle plus librement. Bah, j'en sais rien mais qui ne tente rien n'a rien après tout donc...

Non je n'accordais pas plus d'importance aux plantes et aux merdes chien qu'à bill. Mais bon dans position précédente. je me voyais mal tourner la tête comme une grosse gourde pour le regarder... On pourrait croire voir une handicapé sortit de son hôpital, promener par une ame bien veillante, alors merci de l'image. Et pui contrairement à ce qu'il pouvait sûrement penser, il était réélement mieu qu'une simple merde de chien déposé par leur soin dans une ruelle pour qu'on marche dessus, tout de même, apparte les autre chiens, non bon j'arrête de parler de merde, c'est d'une pas intéressant et pas indispansable de s'en passer...

Visiblement, comme je l'avais déjà remarqué, son passé,il n'avais pas l'habitude d'en parler et encore moi à tout le monde. Si je lui ai posé cette question, c'est seulement pour le connaître mieux, savoir à qui j'ai à faire, comment réagir avec lui etc. evitons les grosse bourdes n'est-ce pas, et puis toute façon, tout le monde fait des connerie, avec plus ou moins de concéquences... la seule chose qu'il réussit à répondre ou chose échapper de sa bouche, est un nuage de buée. Ouah... ba c'était vraiment pas gagné alors. Comment construir quelques chose, alors que c'était presque comme si nous étions l'un pour l'autre de parfaits inconnus. il finit finalement par se lancer,il le précisa mais je m'en doutais bien je dois l'avouer, qu'il n'était pas du genre à raconter sa vie.Il se sentit obligé de préciser qu'il me faisait confiance mais qu'il n'avait pas toujours fait des choses dont il soit fier.Comme il le disait si bien, c'était la vie. on teste beaucoup de chose qui ne nous réussisse pas forcément et que l'on finit pas regretter voir même essayer d'oublier, même si rien n'est oubliable,tout reste graver en soit, à jamais... pendant tout se temps là je l'avais regardé, lui qui regardait ses chaussures, après qu'il est finit, enfin que je pensais, je levais les yeux vers le ciel, comme si je cherchais l'oeuvre ou une manifestation du saint esprit, quand sa voix me tira de l'océan noir qu'était le ciel, remplit d'étoiles qui meurent et renaissent au fil du temps. oula. Je repose mon regard sur bill qui me regarde lui aussi alors, ayant apparemment quitté ses chaussures qui lui étaient rassurante.

Il me proposait d'instorer un système qui nous ferais dévoiler chacun son tour une partie de notre passé, pour que chacun dévoile autant que l'autre. Je lui souris gentillement. C'était une bonne idée, qui permettait à chacun de parler sans vraiment d'apréhension de lui même, d'avancer en quelques sorte ensemble pour en arrivé en même temps. Sans le quitter du regard, je répondit alorsd'une voix qui se voulais douce et rassurante.

C'est une bonne idée ! par quoi commençons-nous ?

× Heureux que le système la séduise, je me contente d'afficher un vague sourire. Bah, quand il faut se lancer, il le faut parès tout donc prenons notre courage à deux mains, respire un bon coup et assume ta connerie mon cher Bill... Je tousse pour m'éclaircir la voix. Je ne suis pas gentleman donc elle peut se brosser ou se rouler nue dans la merde pour que je commence à dévoiler mon passé. Je lui lance un bref regard et masque un frissonement avant de lui demander:

× Ironie évidemment, le jour où je me mettrais à parler de joie, d'enfants qui rient, de poneys fushia qui galopent dans les prés et des oiseaux qui gazouillent le retour du printemps... Les poules auront des dents en bref...

× Bah, il faut crever l'abscès... Surtout de mon côté car elles sont nombreuses, mais bon... Qui n'en fait pas après tout, c'est vrai que quand on y réfléchit bien...
Je lui lance un sourire crispé pesant soudain au moment où elle risque de me la retourner. Mais quel con quand je m'y mets. Même si j'essaye de ne rien laisser paraître, je suis crispé et soudain tendu comme si on venait de m'enfoncer un balai dans le derrière... J'émet un léger soupir avant de faire comme si de rien n'était, plus facile à dire qu'à faire après tout... Bon, disons que j'attends sa réponse pour pouvoir juger à quel niveau sont les miennes.
Lâchant un léger soupir, je lui porte enfin un sourire réconfortant pour lui faire comprendre qu'elle peut parler en confiance.

Bill paraissait super tandu, son passé était si honteux ou stressant que ça ? Qu'il me rassure il n'a tué personne quand même ?! Et c'est là qu'il me révèle que c'est un violeur récédiviste rechercher par la police et que j'étais sa prochaine victime... Oula qu'est-ce qu'ils ont mit dans mon verre d'eau là ^^' Bon après ce petit passage qui est complètement à côté de la plaque comme je le suis généralement très souvent, je continu de le regarder. le jeune brun décida alors d'ouvrir denouveau la bouche pour poser la première question. la plus grosse connerie..? Bon heu j'avais pas à réfléchir longtemps, je ne savais pas si répondre si rapidement était-ce intelligent ou non. Après tout.. Ce dévoiller jausqu'aux choses les plus enfuite, les essaye d'effaçage sans réussite. le goût amer du passé, dire tout à une simple personne ce que l'on cache ou essaye de cacher depuis un bon nombre de temps. mais tout garder pour soit n'est pas le mieu dit-on..Bon c'est pas en pensant à des phrases philosophiques que notre vie allait sortir comme ça. Comme je le dis souvent, faut assumer ses actes même si il ne nous mettes pas toujours en valeur...Le regard dans le vague depuis quelques secondes avec toutes ses réflexion qui peuvent paraître totalement inutil je réfléchis à une réponse.Aller je vais pas faire tout un blabla, je me lance et on verra bien.Je pose alors mon regard sur les aentours pour finalement finir sur mes mains, lui c'était ces pieds moi mes mains.Je dis alors.

Je ne peux pas en dire qu'une seule.. Alors je dirais l'anorexie et la scarification...

Tout ça d'où ça vient ? Ba l'instabilité de ma vie, de mon entourage, les problème parentaux à répétition, plus le beau-père qui se ramène et en rajoute une couche.. n'aimant pas vivre dans l'instabilité qui me dérange et me perturbe, je me suis recueillit dans la mutilation, me disant que j'aurais moins mal après ce qui savers totalement faux.. l'anorexie , et bien dison que je mangeais à contre coeur comme si de rien était pour finalement le régurgité une heure après... Ces deux choses devienne de véritable maladie du cerveaux, vous tiens sans pouvoir vous en défaire, l'anorexie à fahi me perdre, la scarification, en a rajouté un coup... Une enfance pleine de joix et de bonne humeur ! A ces pensées, cela me cassa le moral, repenser à tout ça c'était pas bon, j'avais l'air bien dans ma tête, toujours tout sourire, carapace encore et toujours. Cela faisait trop peu de temps que je m'étais arraché de tout ça et ce faible équilibre restait très instable. Je trouvais quand même le moyen de lui dire.

A ton tour...

Bah, elle est directe, elle ne met pas de fleurs autour de la bulle et ne prend pas de grands détours. C'est peut-être mieux ainsi mais je ne sais pas si je serais capable de le sortir de cette même manière surtout qu'elle me demande de lui répondre, je m'en doutais, ça venait gros comme une maison... Ca s'appelle se jeter dans la gueule du loup. Je soupire et me contente déjà d'écouter 'ses conneries'. C'est vrai qu'elles ne sont pas mal dans le genre, mais bon, on en a tous fait après tout. Mais l'anorexie et la scarification sont des choses rejoignant le trouble mental donc... Bah, je ne vais pas m'inventer psy mais bon, c'est louche tout de même... De toute manière, je ne suis personne pour pouvoir me permettre un jugement donc...
Je soupire et ouvre la bouche pour laisser échapper un léger soupir avant de me résigner à lui répondre sur un ton maussaden peu enjoué, à vrai dire, j'aurais préféré le garder pour moi donc... Beaucoup de 'donc' qui n'aboutissent pas mes phrases, je vous laisse les interpréter comme vous le voulez.

' Bah, je dirais la dépression... Mais bon, à vrai dire, c'est plus maladif que volontaire...'

Je soupire, oui, ma plus grosse connerie c'est bien la dépression. Mais bon, on s'en rend compte que lorsque la lame tranche les veines... Je déglutis et pose un regard doux sur le visage de Christina, puis, passant un bras sur son épaule, je me calle bien contre le banc et accessoirement contre elle. Il n'y a pas de mal à se faire du bien après tout... Je suis son regard et tombe donc sur ses mains. Masquant un léger sourire, je finis mes pensées en ajoitant qur un ton léger, comme si ce que j'allais dire était anodain, comme on parlerait de la pluie et du beau temps...

' J'ai voulu disparaître de la surface de la Terre... '

Peut-être allait-il me prendre pour une fille dérangée..Qu'il allait changer d'avis jugeant que je pouvait l'entrainer là dedans, qu'il regretterait alors, je comprendrais très bien même si cela n'était pas toujours simple à entendre ou bien à interpréter... Je soupir à cette pensée.Après lui avoir retourné la question, son air ne changea aucunement. c'est alors que sur un ton maussade ilme répondit que "sa plus grosse connerie" était la dépression. C'est aussi une chose qui peut tomber sur n'importe qui et causer des dégats inimaginables...Ne m'étant toujours pas résolu à relever la tête, je sentis alors son bras se poser sur mon épaule, je ressentait à nouveau le contacte de nos deux corps collé l'un à l'autre. Cela aurait du me rassurer et pourtant... Puis il reprit alors la parole sur un ton léger, je m'attendit alors au pir quand il me sortit alors qu'il avait voulu disparaître de la surface e la terre. Je redresse alors d'un coup la tête. Il était donc allé si loin dans la dépression..? Enfin vous me direz moi et ma scarification plus l'anorexie, j'aurais pu y passer aussi donc bon... Je lui demande alors.

Et qu'est-ce qui t'en as fait arriver là..?

je le regardais alors dans ses yeux bruns, dans lequels j'avais déjà plongé un bon nombre de fois.je ne comptais plus et cela m'étais bien égal...Lui qui avait l'air d'avoir de l'assurance, un caractère fort, j'avais du mal à me l'imaginer au point de vouloir en finir une bonne fois pour toute..

Bah, voilà, ça c'est dit, mais bon, est-ce normal que je me sente tout aussi mal même plus mal que d'habitude ?! Evidemment, elle me demande pourquoi j'en suis arrivé jusque là... Je soupire avant de lever un regard pâle et douteux vers elle. Elle semble y chercher quelque chose mais quoi donc ?! C'est vrai que sous cette couverture de gars qui assume, grand gueule et toute la panoplie qui va avec, on ne pense pas que j'ai cédé à la pression et donc eût envie de mettre fin à mes jours. M'enfin, les apparences sont trompeuses... Je tousse, un peu gêné avant de me lancer dans les raisons qui n'ont poussé à faire ça:

' Bah, disons qu'il y a eu une goutte d'eau qui a fait débordé le vase... J'ai craqué et j'ai sombré dans les idées noires, dans une dépression quoi... '

J'évite de croiser son regard, j'aime pas parler de cette préiode de ma vie qui a duré plus de quatre mois. Au début, soir les trois premiers mois, personne ne l'avait capté et compris, hormis mon frère mais je le demandais de ne pas insité et il y a eu la délicatesse de m'écouter.
Je désire changer de sujets et rapidement. Resserant légèrement mon bras sur son épaule, je soupire, poussant un soupir lent et cherchant à mort quelques choses pour filer de ce sujet. Si ça continue, ça va fumer au niveau de la boître craniène. Je fixe le sol, puis mes pieds, ensuite, une poubelle en fer vert, bref, je passe partout en balayant du regard sauf sur le visage de Christina. Puis, ayant réssui à connecter deux neurones, je change de sujet en lui demandant:

' Quel est ton genre de mec ? '

Cherchez le rapport... Mais j'ai bien peur que ce changement subite va lui mettre la puce à l'oreille, tant qu'elle n'approfondit pas sur le sujet, ça va... Mais bon, admettons qu'elle le fasse, je ne vais pas l'envoyer bouler comme une pauvre merde, quoique s'il n'y a pas d'autres issue...

Aurai-je posé la question de trop..? Oui je crois.. Je m'enescuse au lus profond, cette question m'a échappé, je l'ai dis sur le coup et il en était de plus en plus gèné.Bravo ma ille, tu es la reine des conneries...l tousse légèrement puis me répond avec la fameuse répose bateau, qui en dit beaucoup tout en ne disant rien. Il s'en sort ave une jolie cabriole. Ayant surement l'envie de m'écarter le plus vite du sujet qui fache,je sens son bras se serrer plus autour de moi. Au passage si j'avais pu le rassurer, je n'avais pas eu l'intention de poursuivre ce sujet,il m'en avait déjà révèlé beaucoup pour quelqu'un qui ne parlait pas beaucoup de lui.Puis, le sujet complètement à côté de tout..Enfin bon je lui pardonne entièrement. J souris légèrement. Mais avant de me laisser aller à répondre à sa nouvelle question,en inclinant la tête légèrement sur le côté, croisant son regard parfaitement par hasard, je lui dis alors.

Heureusement que tu n'as pas réussis...

Oui c'est vrai, il était quelqu'un de très intéressant et amusant à la fois, enfin au départ faut chercher mais une fois trouvé, on prend conscience de sa valeur...Bon c'est pas tout ça mais fallait que je me penche sur le sujet de répondre à sa question tout de mème.J'enchaîne alors.

Sinon heu.. J'aime beaucoup les mecs vrai. Qui ont de la cervelle et du coeur. Enfin je m'attache beaucoup à la personnalité.Après pour le physique, j'aime beaucoup les personnes qui sortent de l'ordinaire, pour le style du moins.

Je ne le rajoutais peut-être pas mais les têtes de petit bébé, leur sourire d'enfant, la faisait littéralement craquer.Enfin bref. je lui retourne comme une pro sa question.

Et ton style de fille ?

En y repensant, il est vrai que mon changement de sujet est vraiment énorme. Bah, je me contente de baisser le regard et d'écouter sa réponse bien gentiment. Je hoche la tête comme pour approuver, de toute manière, je n'ai rien à redire donc. Evidemment, elle me retourne la question avec une grande classe comme toujours. Ca a le mérite de me tirer un léger sourire. Je lève enfin le regard vers Christina et lui réponds sur un ton plat, marqué par un peu de soulagement de bien avoir tourner la page sur le sujet précédent...

' Bah... Je m'attache plus à la personnalité qu'au physique... J'aime bien les personnes posées, réfléchies et attentives... Je ne cherche pas la science-infuse mais qu'il y en ait assez dans la boîte craniène pour aligner deux idées... Sinon, j'apprécie les esprits assez sombres avec un humour noir et sarcastique... '

Eh ben, spécial comme goût tout de même... De toute manière, il faut de tout pour faire un monde donc à la rigueur...
Mon portable vibre dans ma poche, je sursaute et le sors rapidement, jettant juste un coup d'oeil pour voir qui c'est. Finalement, je racroche au nez de la personne et reporte mon attention sur Chritina. Entre temps, je regarde l'heure qui est de onze heures bien passées. Et moi qui ai contrôle de maths de deux heures demain et donr j'ai strictement rien révisé... Bref, on s'en fout...
Respirant un bon coup de cet air glacé, je frissone avant de me lever et de me poster face à Christina, je lui lance sur un ton posé et doux:

' Non pas que je m'emmerde, mêm loin de là, j'aimerais rester avec toi mais le temps que je rentre, que je révise et autre, je vais me coucher à point d''heure... Donc, ça ne te dérange pas si je file comme un voleur... '

Je lui lance un léger sourire bienveillant avant d'attraper une de ses mains et d'attendre gentiment, avec un léger sourire sa réponse...

heu comment dire..Il est spécial..Bon ça je pense que pas mal de monde s'en doutait au moins un peu..Roooh ma méchanceté m'entrainera au tombo...Je le regarde sans rien dire, je n'avais pas à le faire de toute façon. je me sentis conne d'un coup, pourquoi ? bonne question.Quand il sursauta, je fis de même, surprise. oui c'est sûr je me faisais attaquer, je suis une femme battue.. petit paquet de nerf...Tout ça pour qu'il ne réponde pas et range l'objet rectangulaire.je soupir comme si de rien n'était.Puis un baillement me parcouru, en plus de ça je commençais à avoir un coup de bar, j'essayais de faire comme si je regardais sur le côté pour cacher ça.. ba oui ça se fait pas..

Puis il se leva et se posta devant moi, je levais la tête en sa direction et constatais sa hauteur..Il m'explica qu'il fallait qu'il parte, non pas par emmerdement mais par obligation de sa personne à se pousser de ce banc pour réviser.Et il achève par une magnifique rime, que rêver de mieux.Son sourie illumine son visage dans la pénombre qu'avait fait place le réverbère.Il m'attrapait une main attendant avec un léger sourire une réponse ou réaction de ma part.il réussit à me tirer finalemment un sourire. je me lève alors, ma main toujours dans la sienne puis répondis alors.

ça me dérange pas...J'ai un coup de barre donc bon...

Puis avant qu'il est le temps de dire ou faire quoique se soit j'enchaînais avec une telle vitesse, mes trippes m'ayant ratrappé au galop.

heu.. parcontre ça te dérange de me suporter encore jusqu'à l'Académie...non pas que j'ai peur de rentrer toute seule dans le noir mais voilà quoi..

J'ai les jetons d'être ou me ballader seule la nuit...j'avais pas envie de faire tout un manège de me coller dos contre mur et de le longer pour éviter de me faire attaquer par derrière...parano ? pas du tout voyons ^^'.

Toujours debout, j'attends patiemment sa réponse. Bon qu'elle ne prenne pas quinze ans pour me donner une simple réponse, je ne suis pas un arbre, je ne vais pas pousser. Bref, on ne va pas débattre de ma ressemblance avec un arbre sinon on en a pas fini, mais alors pas du tout. Puis, les mots tellement attendus sortent de la bouche de Christina. Ca tombe bien même, on se couchera la conscience tranquille sans se dire qu'on avait encore des choses à dire. Oui, toujours à réfléchir surtout à des conneries...

' Parfait '

Puis, manquant de me couper la parole, elle me demande si je peux la raccompagner jusqu'à l'académie. Je souris amusé, surtout que cette chère Christina a bien pris la peine d'ajouter: '...non pas que j'ai peur de rentrer toute seule dans le noir mais voilà quoi..' Je lui lance un sourire qui signifie que oui. Si je me lasse déjà de sa présence, on va pas aller loin.

' Bien sûr que non... '

Je lui fais signe de se lever à part si elle veut ramener le banc dans son appartement mais sinon je ne vois pas pourquoi elle y resterait accrochée. Je regarde aux alentours, c'est très sombre. Puis, me retournant enfin vers Christina je lui lance sur un ton amusé, juste pour la taquiner:

' Aurais-tu peur du grand méchant loup ? '

Son sourire me fit penser qu'il allait se foutre de ma poire...Aller on va compter le nombre de seconde avant un commentaire...Enfin bon je poussait un soupir de soulagement, car ça ne le dérangeait pas que je le suive jusqu'à l'Académy.Il me fit signe de me lever, mais le blem c'était que j'étais déjà debout...Bon c'est bon je suis pas si petite que ça ou alors il le fait exprès.Il regarda les alentour puis vint la phrase qui tu. Ah quand même... je fis un sourire forcé en imitant un rire ironique.

Ha ha ha...

je ne le prennais pas mal, en même temps si je commençais à prendre les choses sous cet angle, j'étais pas rendu avec Bill, qui aime bien se foutre de la gueule des autres.Je lui souris puis je me sentis obligé de m'expliquer.

bah heu...Vu ce qu'ils montrent à la télé, les fous furieux dans la nature, il y en a un paquet.. Oui bon je reconnais je suis un peu..bon ok très parano...

je me passe une main géné dans les cheveux. je regarde autour de nous puis commence à marcher à reculon, pour que Bill avance à son tour... manquerait plus qu'il me fasse une imitation d'attaque par derrière.. ba il pourait être témoin de mon cris qui tu...Quoique je pourais essayer de détruir les timpans d'un éventuel agraisseur..? j'y songerai plus tard. je tourne alors le dos , manquerait plus que je me prenne un arbre en plus, je pouvais marcher normalement vu qu'il avait commencé à marcher...

Ah connerie quand tu nous tiens... A son rire forcé et ironique je me contente d'un léger sourire satisfait avant d'avancer avant qu'elle ne m'arrache le bras. Je la sens méfiante et sa réplique comme quoi elle est parano me confirme le tout. Aurais-je parler de connerie précédemment ?! Bon non, même si l'envie m'en titille, je ne vais pas lui faire peur. Non pas par crainte de me prendre un revers mais qu'elle me fasse la gueule. Je suis encore un grand gamin, j'aime faire des conneries, certes minimes. Je me contente de la suivre à pas feutré, silencieusdement. En gros, j'ai l'attitude parfaite de celui qui va faire une connerie dans les secondes qui suient. J'ai envie mais à la fois, j'appréhende sa future réaction quoi.
Le sol est légèrement meuble et boueux, l'herbe est humide, il a du pleuvoir il n'y a pas très très longtemps, élémentaire mon cher Watson...

' Bah... Te t'en fais pas... Je suis là... '

Ben justement, elle aurait de quoi s'en faire. En plus, à jouer les protecteurs, je sens que c'est moi qui vais avoir peurt le premier. La nuit est si brumeuse et silencieuse que les arbres ressemblent à des corps tordus. Quelle bonne idée ce parc... Je ne suis pas du genre peureux mais la paranoïa de Christina déteint sur moi apparemment. Le souffle court, j'éternue d'un seul coup, et pas de manière discrète.
' Scuse moi... '

Je marche tranquillement aux côtés de Christina, lui tenant une main, je scrute les alentours, de toute manière, on voit strictement rien et donc on ne sait pas vraiment où on mets les pieds. Mais je pense apercevoir le portail du parc. Sans excéléré le pas, j'avance décidé à partir de cette masse brumeuse. Il faut dire que l'ambiance est assez froide et tendue. Zen...

je vous fais pitié ? je rassure je ne suis parano que et surtout la nuit...Le faites de ne pas voir de loin, d'avoir l'impression que dans l'ombre il y a forcément quelqu'un qui vous observe, filtre chacun de vos mouvement, que ne voyant rien vous vous ferez avoir comme une merde, ba ça me fou les jetons.D'autre on peur des araignées, des serpents, la claustrophobie...Ba moi c'est le noir, d'avoir l'impression d'être à la merci de n'importe qui...(on voit que c'est du vécu ^^' )Et en plus de tout ça, tout s'accentu avec les truc policier qu'ils vous mettent sous le nez, des truc affreus, bon je reconnais, il y en a des fois un peu farfelu mais si eux y ont pensée.. pourquoi quelqu'un d'autre ne pourrait pas non plus ?

Bill me suivait, dans un silence troublant, je jetais discrètement des coup d'oeil derrière moi, pour voir s'il me suivait ou préparait un mauvais coup. Après tout, du moment que ce n'était que lui, je ne le prendrais pas mal, un petit afarctus rien de bien méchant..Non sérieusement, il me le fais, sur le coup je cris et après éclate de rire en le poussant et en le traitant de con.. c'est t'y pas mignon..? un peu de sérieux. En avançant, l'ambiance devient humide, l'herbe mouillé et la terre plus molle..Erf de la brume par dessus le marché..Je sentis la main de Bill saisir la mienne, ce qui me soulageai.Il se sentit obliger de me préciser "bah..ne t'en fait pas...je suis là.." Ouah quelle assurance.. lui aurai-je passé ma peur..? plutôt comique.je souris en pensant à bill se mettre à détaler et en criant comme un taré d'un seul coup. première réaction ? Faire comme lui ^^' ! je lui souris comme pour lui montrer qu'il m'avait rassuré, ce qui était à moitié vrai. le silencedu parc dans la nuit, m'oppressait..L'éternument soudain et bruyant de Bill me fit sursauter légèrement.Il s'escusa.je tourne la tête vers lui, haussant un sourcil puis lui souriant gentillement. Nous avançions un peu dans le néant, je n'y voyais pas grand chose et apparemment lui non plus..Tout à coup un oiseau s'envolla devant moi, je sursautais d'un coup et acrocha Bill comme le pir des boulet, fermant les yeux...Il allait surement me prendre pour une handicapée..Puis le lâchant je ris nerveusement..

Oula pardon..^^'

Nous continuâmes d'avancer dans cette ambiance qui était plus glaciale qu'auparavant...je cru entrapercevoir des grilles...Ils avançaient vers les grilles ! erf mencrait plus qu'ils se perdent...je m'arrête regardant un peu autour de nous, donnant l'impression de voir quelque chose puis je pose alors mon regard sur Bill lui disant.

Heu si on continu, on se prend les grilles qui entourent le parc... Nous avons du nous gourer là..

Ouah quelle constatation, christina..va te coucher ^^'

Pensif, je continue d'avancer silencieusement. A vrai dire, j'essaye de me rapeller les grandes lignes de cette fouttue leçon de maths à laquelle j'ai rien pompé, mais quand je dis rien, ce n'est rien. Bah, ça fera un petit 2/20 dans la moyenne, pas grave... Après tout, ce ne sont que des chiffres... Me tirant de mes pensées, Christina m'agrippe d'un seul coup en sursautant. Ne m'y attendant pas, je sursaute à mon tour avant de constater que la jeune brune est accrochée à moi, les yeux fermés... Ca me donne une image très héroïque mais nan... Je bouge un peu mon bras qui a le droit à être compressé limite à en exploser...

' Tu nous fais quoi là ? '

Je souris amusé et m'écarte légèrement, histoire de pouvoir un peu respirer. C'est qu'elle est assez trouillarde la petite Christina... Je lui ébouriffe les cheveux avant de reculer, étant face à Christina donc marchant en arrière. Mon dos frappe contre des grilles, sur le coup, un léger cri de surprise n'échappe. Je la cache vite en toussant, on a rien vu rien entendu... Je fais l'air de rien et réponds à Christina:

' Oui, en effet, ce sont bien des grilles... '

Je m'avance vers elle et lance un regard noir aux grilles. P'tin, on va même pas réussir à en sortir de ce fouttu parc. On va faire comme les SDF, couché sur un banc, un journal datant de 1999 sur nous pour nous réchauffer. Bref... Je cherche du regard la sortie du parc que je ne trouve pas. Puis, après un petit raisonnement logique, je lance à Christina tout fier d'avoir trouver ça et en plus à onze heure du soir:

' On a qu'à longer les grilles, ça nou mènera forcément à une sortie... ?! '

Trouillarde ? non juste très angoissé...bon je l'avais pas mal compressé, mais comprenez moi mince, a regarder partout les alentour, voir un truc bouger d'un coup dans un bruit bizarre passant juste devant moi, ba ne m'y attendant pas, reflexe...*sors* Puis il m'ébouriffa les cheveux marchant à reculon.Je remets vite fais en place mes cheveux, gros au modo, oui je ne me balade pas avec un mirior partout ni de mini brosse, et que même si j'en avais eu une, ça m'aurait pas aidé à grand chose, vu la pénombre qui reignait ici...

Visiblement Bill ne m'avait pas entendu,ou alors le temps que ça monte au cerveau, ba heu c'était trop tard et donc il s'écrasa le dos contre la grille, laissa échaper un petit cris de surprise, qu'il essaya de cacher en toussant, mais bon, dans la nuit calme, le moindre petit bruit est perceptible...Et donc je l'ai entendu.C'était mignon son petit cris d'ailleurs...

C'est mignon ton petit cris...

Dis-je avec un sourire amusé. Ba c'est rare d'entendre un mec faire ce genre de bruit qu'on attribut plutôt aux filles..Les mec ça gueule, ça cris pas de surprise. Bon aller j'arrête.On se vange comme on peut, mais s'en en rajouter une couche trois plombe non plus.Il avançait vers moi, regardant en biais les grilles, une envie de rire me saisit, mais je me retins par respect..je regarde une nouvelle fois autour de nous, quand Bill reprit la parole, je fut impressionné par la réflexion ingénieuse de sa phrase ! A 23 h, je dis respect...Je dis alors.

Bonne idée !

je commence à m'approcher des grilles, puis regarde de chaque côté. Bon ba au pir, si je prends le chemin le plus long, tampis, personnellement, je ne savais pas vers quel côté on avait dérivé...Mettant une main sur les grilles je commençais à marcher vers la gauche, laissant ma main glisser sur les barraux sombres.je jetais des regards de l'autre côté de celle-ci, mais n'y voyais pas grand chose, ni devant moi d'ailleurs, je tournais la tête légèrement pour voir si il me suivait bien...Bon apparemment oui.je continuais d'avancer en silence...

Lorsqu'elle me dit que mon petit cri de surprise est mignon, j'hausse un sourcil avant de rouler des yeux. Oui, ça s'appelle se shopper la honte... Je fais mine de rien. C'est vrai que ce n'est pas très viril de crier, même si tout est relatif, surtout parce qu'on rentre dans une grille à 23h00. Mais après tout, j'ai une excuse, la fatigue... Oui, j'ai réfléchi à tout...
Christina semble réfélchir à ma pseudo-idée qu'elle approuve. C'est la pizza qui a du mal passé... J'en suis presque sûr. M'enfin, la fatigue joue son rôle aussi. Et puis, on dit que l'amour rend con. Oui, amour sans A majuscule, mais je ne parle pas de cul au sens premier... Bah, ne cherchez pas plus loin... Je m'amuse avec les nuances de la langue française, rien de plus. Christina s'éloigne tout en frolant du bout des doigts les grilles. Je la suis d'un pas lent. Je déteste frôler les grilles car c'est pile à cet endroit que les chiens pissent et déposent leurs excréments...

' P'tin... '

Je secoue mon pied et frotte la semelle pleine de merde contre la grille. Pestant, il faut dire qu'il y a une merde sur 100 kilomètres carrés, elle est évidemment pour moi... Pour le coup, j'ai perdu Christina de vue. Je me frotte bien la semelle. Bon, j'ai capté assez vite que je marchais dedans donc pour le coup, j'ai limité les dégats. Je suis rapidement le grillage pour rejoindre Christina. Au fur et à mesure de mes pas, la connerie accroit en moi. Je finis par discener sa forme. J'avance à pas feutré et très silencieux. Bah, on peut juste me détecter, et encore, grâce à cette fouttue odeur de merde. Mais la terre étant mouillée, elle dégage une odeur plus odorante que celle accrochée à ma semelle...
Je me file derrière Christina, l'attrape par les hanches et collant presque ma bouche contre son oreille, je lui lâche un petit:

' Bouh '

En espérant lui avoir fait un minimum peur, sinon tant pis, ça fera juste con. Ce que je suis après tout... Alors un peu plus ou un peu moins... On ne voit pas la différence...

Toujours avançant longeant la grille, je finis par remetre dans sa position initiale, ma main, car enfaite dans la position précédente, ça fait trop la nouille qui a peur de se perdre dans un labyrinth, alors que les grilles ça va toujours tout droit et à moins de tomber devant la sortie, j'étais pas prète de me perdre, à part vraiment être pas doué. L'odeur de terre mouillé me vint au narine, beurk, en plus maintenant l'air puait, trouver l'erreure... Je regardais mes pieds, évitons de se ratatiner ou bien même les crottes de chien..

Puis je sentais tout à coup des mains sur mes hanches me retenant, là je commence à paniquer et sursaute comme une malade, puis je me fige sur place, ne bougeant plus d'un poil, puis la personne se trouvant derière moi me dit à l'oreille un petit "bouh" je reconnu la voix de Bill, je cru, je soupir de soulagement puis je me retourne, toujours coincé mais face à ... Bill ! Bingo. Ralala celui là, gamin un jour, gamin toujours... je lui souris puis gros paradoxe, le tape ( bon gentillement pas comme une brut ) sur son torse et lui sors alors.

t'es con toi... Si tu veux que je meurs d'un afarctuce, ba heu continu !

Je lève les yeux au ciel, le regardant dans ses yeux par la suite...

Rha, j'ai réussi... C'est con mais j'en tire une grande satisfaction. Certes, elle est plutôt facile à surprendre mais bon, disons que je ne me suis pas senti très discret, et donc, lui faire peur et réussir en prime à la faire sursauter me suffit pour me titer un immense sourire satisfait sur les lèvres.
En guise de réponse, elle se retourne et me donne un tape avec le plat de la main sur le torse, rien de bien méchant mais histoire de dire que je suis con, et en plus, elle me le confirme de manière orale, que demander de plus côté précision de ce qu'elle pense de moi en ce moment même ?!
Christina roule des yeux avant de planter son regard dans le mien. Je me contente toujours de mon petit sourire satisfait à baffer. Puis, gardant ses hanches entre les mains, je lui dépose mes lèvres sur le front - limite comme au Moyen-Age * zBaAffF * - et me décolle ensuite de son étreinte pour aller m'adosser au grillage. Entre temps, j'attrape un bâton et commence à me récurer la godasse. J'enlève quelques jolis morceaux mais je m'entrerais pas dans de plus amples détails... Par respect...

Bah... Tu peux encore m'être utile avant de crever...

Oui, j'avoue, ce n'était pas du genre très gentil et agréable. Mais bon, disons que mon esprit de domination reprend toujours le dessus. Pourtant, même si je ne paye pas de mine, surtout par mon pseudo-manque de virilité, je suis du genre à dominer en toutes situations... Je la reluque avant de dire dans un murmure à peine audible, donc pas nécessaire qu'elle m'entende:

Oui, tu peux encore l'être...

Bon, ma gueule un peu... Je suis pas du genre possessif, ça va... Car si je cumule les deux, je plains Christina quoi... Je lui lance un vague sourire qui veut bien dire: Je déconne, faut le prendre au dixème degrès ma chère... Puis, je jette mon bâton derrière moi avant de reprendre ma marche. Je me retourne vers Christina et lui lance:

Tu n'es pas un arbre, tu ne vas pas prendre racine...

Si ça continue, je vais m'ne prendre une dans la poire, je la cherche depuis toute à l'heure, et je risque de la trouver. Bon, on va tâcher d'être un gentleman... Erf, désolé, mais ce mot sonne si mal dans ma bouche que... Voilà quoi... Comment les autres peuvent y croire si moi même je n'y crois pas ?!...

Notre grand gamin avait l'air content de lui, que grand bien lui fasse après tout. Une marque de son contentement, le large sourire qu'il affiche.Ne le perdant pas, même après l'avoir rabaissé au terme de "con", il gardaitce souire d'enfant fier de sa connerie. Comme un gamin de 7 ans pas plus, coursant les pigeons sous ton nez, lui jetant un regard de reproche, te sourit niaisement puis une fois partit à une distance de sécurité respectable, te tire la langue pour partir en courant le plus vite possible, l'enfant dont je parle deviendra peut-être un futur garçon comme Bill, tous aux habrits !! Puis geste prévisible, posa ses lèvres sur mon front, comme pour apaiser les choses et s'en retourna à la grille, munit d'un bout de bois, gratant sa chaussure, il me fallut pas beaucoup de temps pour comprendre pourquoi..Quel pas doué celui-là quand il s'y met.. Puis tout à son décurage, sans pour autant perdre le nord, me sortit comme réponse à ma précédente phrase "Bah...Tupeux encore m'etre utile avant de crever..." Aller prends ça dans ta tronche, heureusement, la suceptibilité n'étit pas mon maître mot, et que je prennais souvent plus les choses au second degré, ce qi me permétait de ne pas mal le prendre.Etait-ce un besoin pour lui de me rabaisser à un vulgaire bout de viande à manger puis à jeter les restes aux chiens...Sûrement. moi en bonne féministe affirmé, pas simple, mais je fermais ma grande gueule, ce n'était pas un début de soumission,qu'il ne rêve pas, mais seulement, le fait de s'énerver pour une chose pour laquelle je ne le changerai jamais, ne vallait pas la peine de le perdre juste ça.

Le regardant contre sagrille, il se redressa, jetait son batton puis commençait à avancer, puis me lançant un " Tu n'es pas un arbre, tu ne vas pas prendre racine..." mais vas-y continues...Il continuait à avancer, me tournant dos. Le moment de la recanche était venu. Tu m'as chercher tu vas me trouver...Je le suis de derrière marchant rapidement mais le plus près possible sans pour autant devenir louche.Puis mis ma jambe comme une pro et lu fit un beau croche patte dont 'avais le secret et il en perdit l'équilibre. Contente de moi, 'affichais un sourire accompagné d'un rire discret, ne touchons pas trop à sa fierté de mal, il risquerait de se vexer...Je m'arrète à côté de ui, regardant vers le sol, là où il était étalé..

Ba alors...Tu tiens plus debout..?

Je continue d'avancer, Christina me suivant de près. Il est vrai que j'y suis allé un peu fort, je n'aurais peut-être pas du me conduire ainsi avec elle, de manière aussi vexante et supérieure. Mais on ne se refait pas, surtout qu'il faut le prendre au dizième degrès ce genre de connerie. C'est vrai que réflexion faîte, j'ai été direct, cru et assez agressif alors qu'elle ne m'avait rien fait. Bon, ce n'est pas le moment de le regretter surtout que je ne m'excuse jamais, même si j'ai tous les torts... Plus têtu, tu meurs... Je continue d'avancer tout en pensant à la vie et à ses aléas... Lorsqu'en une fraction de seconde, je me retrouve face contre sol. En effet, quelque chose s'accroche à ma jambe avant de ma la soulever. Je tombe en avant, mettant mes mains par derniers réflexes pour éviter de goûter le sol avec les dents. La respiration courte je fixe le sol boueux et sens dans mon dos un sourire amusé. Une phrase se mêle au vent, une phrase à raisonnance très ironique. Je soupire et me relève rapidement, les mains pleines de boue, je garde ce détail pour après...
Une fois sur mes deux jambes, je me retourne lentement vers Christina avec un air mauvais. Je me frotte le bas de la veste qui est couverte de boue avant de m'avancer d'un pas menaçant vers Christina.

Tu veux jouer à ça...

Je fais en sorte de la bloquer entre la grille et moi, et j'y arrive au bout d'un certain moment. Avec un sourire mauvais et plutôt sadique - oui, ça promet - je lui passe un doigt plein de boue sur la joue, suivant la courbe de sa mâchoire. Bientôt je vais attaquer le maquillage militaire. Bien sûr qu'elle peut m'esquiver et s'éloignern mais ça serait fuir, et j'en tirerais une immense satisfaction de la voir dédaler hors de mon contrôle. Ca montrerait que je lui suis supérieurn mais évitons de partir dans des délires de supériorités ^^'
Mais, si elle me connait aussi bien qu'elle le prétend, elle sait que le seul souhait que j'ai c'est qu'elle prenne la fuite pour montrer que j'ai gagné. M'enfin, on ne va pas lui donner des idées pour m'enfoncer dans la merde, enfin, ici, en l'occurence, la boue. Avec une petite moue légèrement amusée, je plante un regard noir dans le sien.

Satisfaite ?

» Christina klein
» Suis-je seul ( Pv Christina )